Un hommage a été rendu ce mercredi 28 juin à la femme de 40 ans retrouvée morte jeudi 22 juin à son domicile de la rue Baudrière, à Angers.
120 personnes participaient ce mercredi après-midi à la marche blanche pour Adélaïde. Le corps de la femme de 40 ans avait été retrouvé sans vie le jeudi 22 juin en début de soirée à son domicile, rue Baudrière à Angers.
Cette marche blanche était organisée par la FCPE dont faisait partie la victime en tant que parent d'élève.
Une marche blanche "pour dénoncer son assassinat, le féminicide, a expliqué Jocelyn Rio, président du conseil local FCPE Chevreul, nos enfants étant amis avec ses enfants, être là, avoir une pensée, être un soutien moral pour les enfants qui, aujourd'hui, sont orphelins de mère".
Beaucoup de personnes sont encore sous le choc, sous l'effet de la sidération, ce genre de temps qui fédère et permet le partage est important et permet d'avancer".
Jocelyn RioPrésident du conseil local FCPE Chevreul
"On connaissait bien sûr sa situation, a poursuivi Jocelyn Rio, elle était venue vers nous plusieurs fois pour demander de l'aide, à la fois pour garder ses enfants et pour des démarches administratives et autres"
On ne savait peut-être pas tout, mais on savait qu'elle avait une vie compliquée, difficile, et elle se battait toute seule avec ses enfants
Jossselin RioPrésident du conseil local FCPE Chevreul
"Ce qui se passe pour Adélaïde malheureusement est bien trop fréquent, a déploré Virginie Dhion de l'Union nationale des familles de féminicides, j'ai à coeur de défendre que les féminicides, c'est dans toutes les strates de la société française".
Ce que l'on sait
Ce sont les deux enfants de la victime qui ont découvert le corps de leur mère morte jeudi 22 juin.
Lundi 26 juin, le procureur de la République d'Angers, Eric Bouillard a annoncé que "l’autopsie a bien confirmé un décès par strangulation, vraisemblablement à mains nues".
"Les enquêteurs de la police judiciaire d’Angers travaillent à identifier la personne qui est à l’origine de ce décès", a-t-il poursuivi.
Les investigations osont menées"dans le cadre d'une enquête de flagrance" sous le contrôle du parquet d'Angers.
La victime a été la cible de violences intrafamiliales dans le passé, mais en l'état, le parquet n'établit pas de liens entre ces faits et son décès.