PREMIER ALBUM. le duo Von der Val carbure au rock

Premier single, premier clip, première tournée, et pour finir premier album... tout va très vite pour le duo angevin Von der Val, oui, tout va très vite mais jamais plus vite que la musique. Rencontre...

Personne ne les connaissait il y a encore quelques mois. Et pour cause, Von der Val n'avait pas d'existence réelle, juste une histoire de plaisir partagé entre deux amis, anciens membres d'un groupe alors dissous. Jusqu'au jour où les organisateurs du festival creusois Yzeures’n’rock leurs donnent carte blanche pour un live. C'était en 2022. 

Un single, un clip, une tournée et aujourd'hui un EP, vous n'avez pas peur de griller les étapes ?

Tom Lecomte. C’est vrai qu’il se passe beaucoup de choses en ce moment, comme vous venez de le dire on sort notre premier EP le 9 juin. Il s’appelle “Relentless” et c’est le fruit de toute la musique qu’on a écrite en 2022 et même plus que ça, c’est aussi l’histoire de 10 ans d'amitié. 

En ce qui concerne la tournée, c’est la suite logique des choses, en tout cas pour nous. La scène, c’est ce qu’on préfère faire. Elle permet aussi de faire connaître l’EP différemment. D’ailleurs vous pouvez retrouver toutes nos dates sur nos réseaux.

En vous écoutant, en vous regardant, on pense bien évidemment aux White Stripes, aux Black Keys ou à Royal Blood. Vous reconnaissez la filiation ? 

Tom Lecomte. Bien sûr, ces groupes nous inspirent depuis longtemps et je pense qu’ils continueront à le faire, maintenant le fait que ce soient des duos rock (batterie-guitare qui plus est) joue un rôle dans l'image que l'on peut se faire de Von Der Val. En réalité les Black Keys sont radicalement différents des White Stripes et de même pour Royal Blood. À notre sens, si on devait dire ce qui nous différencie de ces groupes, c’est surement l’époque (pour les Black Keys et White Stripes) et probablement le fait que l’on propose un peu plus d'électronique dans notre musique.

Vous n'éviterez pas la comparaison avec un autre groupe de la région qui a un peu le même concept : KO KO MO. Qu'en pensez-vous ? Comment vous situez-vous par rapport à eux ? 

Tom Lecomte. Ah ah, c’est vrai que la comparaison est logique ! Encore une fois visuellement c’est surement ressemblant au premier coup d'œil mais les styles et ce qu’on en fait sont totalement différents.

Pour répondre à la question “comment vous situez vous par rapport à eux ?” Un peu plus à l’Est.

J'imagine qu'il y a des avantages à jouer à deux ?

Tom Lecomte. C’est vrai, tout à un côté plus naturel, que ce soit sur scène, dans l’écriture, la prise de décision, on est deux, c’est plus simple. Il y a aussi le fait de se connaître depuis pas mal d’années maintenant qui facilite toute cette relation dans la musique et en général, mais on sait l’un comme l’autre que l’on n'aurait pas pu le faire avec n’importe qui. Notre amitié est rare et on a conscience de cette chance.

Comment s'organise l'écriture des morceaux ?

Tom Lecomte. Ça vient toujours d’un feeling, d’une sensation. On commence à se mettre dans la salle de répétition (parfois avec une idée, parfois sans) et on joue. On se laisse porter par ce qu’on est en train de jouer, il y a un côté assez animal dans notre recherche. Je chante des choses qui n’ont aucun sens… On branche pleins de synthé enfin bref c'est tribal ! On enregistre tout ! Ensuite, à froid on écoute et on bâtit une structure dessus, les paroles viennent en même temps car elles s'inspirent du sentiment de départ.

"Vous transpirez le rock fort", proclamait une affichette pendant l'un de vos concerts. C'est comme ça que vous vivez le live ? En vous donnant à fond ? 

Tom Lecomte. Effectivement, en tout cas c’est ce que l’on essaie de faire. Tout donner, et même des fois ce que l’on n'a pas. C’est quelque chose que l’on n’arrive pas à trouver ailleurs, que l'on cherchait en concert et que l'on n'a jamais vu. On a chacun une personnalité forte dans notre sens, une batterie très très intense avec un son puissant, une guitare très large avec beaucoup d'octaves et une voix qui donne tout à chaque concert.

Maintenant, si on peut éviter de sentir le fromage en sortant de scène… C’est mieux !

Get down est le nom de votre premier single. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce titre et nous dire ce qu'il raconte ?

Tom Lecomte. “Get Down”, c’est l’ADN de Von Der Val. Aller à l’essentiel, sans se prendre la tête. C’est aussi tout le sens de ce titre et des lyrics, tout en y mettant un effort de production.

On voulait aborder le sujet du monde actuel qui va très vite, tous domaines confondus, et que l'on peut vite perdre pied. Des fois, on a juste envie de souffler, de se poser. C'est un thème qui revient souvent dans nos discussions de tous les jours et forcément dans l'EP qui va sortir. C'est ce pourquoi aussi on s'est lancé dans l'aventure Von Der Val. C'est en somme l'idée de se rapprocher le plus possible de qui l'on est réellement.

Vous avez pas mal de concerts prévus cet été, des festivals bien sûr. C’est l’endroit idéal pour se faire connaître par le public et peut-être repérer par les professionnels ?

Tom Lecomte. C’est vrai qu’on a la chance de beaucoup jouer cet été mais pour nous l’important c’est surtout de rencontrer notre public, de faire découvrir nos musiques et de communiquer notre énergie.

Le mot de la fin ?

Tom Lecomte. L’EP sort le 9 juin sur toutes les plateformes, vous pouvez le retrouver sur nos réseaux ainsi que nos dates de concerts à venir ! BISOU 

Merci Tom, merci Von der Val

Plus d'infos sur le groupe ici