Pour accompagner la croissance du parc Terra Botanica, le département du Maine-et-Loire et la ville d'Angers ont choisi de faire appel à un partenaire privé. Le groupe Looping s'engage à investir 59 millions d'euros dans le développement du deuxième parc à thème de la région Pays de la Loire
La fréquentation du parc Terra Botanica a battu un record en 2024 avec 587 000 visiteurs. Il est désormais le deuxième parc à thème de la région Pays de Loire et le premier parc végétal en France.
Détenu par le département du Maine-et-Loire et la ville d'Angers, le parc angevin aura 15 ans en 2025. Un anniversaire qui s'accompagnera d'un changement majeur dans sa gestion, confiée à un investisseur privé, le groupe touristique français Looping.
"Au moment où on a une dynamique comme celle-ci à Terra Botanica, c'est le moment de faire un appel à manifestation d'intérêts. On a la chance d'avoir le groupe Looping, un groupe français qui est structuré avec une très belle assise, qui partage nos valeurs, qui était dans la même dynamique de vouloir aussi protéger l'ensemble des salariés", précise Florence Dabin, présidente du Conseil Départemental de Maine-et-Loire et présidente du GIP Terra Botanica.
"Développer un parc, c'est un métier, souligne Christophe Béchu, le maire d'Angers. Et on peut se dire que les clignotants sont au vert, mais ce n'est pas parce que tout va bien que demain, dans cinq ans, dans dix ans, on ne sera pas confronté à d'autres défis".
Un bail emphéotique de 40 ans
Le groupe Looping détient déjà 19 parcs en Europe dont le zoo de La Flêche, Planète Sauvage ou encore l'Aquarium de Saint-Malo. "Ils ont une capacité, une vision sur 10, 15, 20 ans ou 30 ans. L'enjeu d'un parc régional, c'est d'aller rechercher de la revisite. Aujourd'hui, on a 70 % de nos visiteurs qui sont des primo-visiteurs, d'où la nécessité demain, dans les cinq prochaines années, de transformer ces primo-visiteurs en 'revisiteurs'", explique Pierre Watrelot, directeur général de Terra Botanica.
Un bail emphytéotique pour une durée de 40 ans devrait être signé au premier trimestre 2025. "Ce bail va leur permettre d'exploiter une marque qui continue d'appartenir au département et un terrain qui continue d'appartenir à la Ville d'Angers et qui, à la fin du bail, reviendra à son propriétaire actuel", précise Christophe Béchu.
Il sera assorti d'un plan d’investissement de 59 millions d’euros par l'opérateur privé. Selon le directeur, le nouveau gestionnaire devrait notamment investir dans la création de nouveaux univers, la rénovation des attractions ainsi que dans les infrastructures.
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