Un gigantesque trafic d'arme d'armes a été demantelé cette semaine entre le 12 et le 14 juin lors d'une vaste opération de police judicaire.
Les chiffres sont impresionnants : 700 armes saisies, 600 gendarmes mobilisés, plus d'une centaine de perquisitions dans une cinquantaine de départements. Une trentaine de personnes ont été placées en garde-à-vue et quatre individus déférés devant le parquet de Rennes.
C'est la section de recherches de la gendarmerie d'Angers qui a mené cette vaste opération avec le plateau d'investigations sur les explosifs et les armes à feu du pôle judiciaire de la gendarmerie de Pontoise entre le 12 et le 14 juin.
Les gendarmes ont trouvé chez des collectionneurs ou des passionnés un arsenal très impresionnant : 250 armes de poing, plus d'une trentaine de fusils d'assaut récents et près de 50 pistolets mitrailleurs. Dans la liste, de nombreuses armes classées dans la catégorie A, celle des armes de guerre et armes automatiques) dont la détention est formellement interdite.
Selon le procureur de la République à Rennes Nicolas Jacquet, "les perquisitions ont révélé que les armes détenues illégalement étaient volontairement dissimulées dans les habitations : fausses cloisons, livres découpés, faux ballons d'eau chaude".
Nicolas Jacquet précise dans son communiqué que ces armes qui s'échangent entre "passionnés" finissent parfois par alimenter les milieux de la criminalité organisée.