Répondant à l'appel national d'une consoeur basée à Chartres, Aurore Ferrere, hypnopraticienne à Cholet, propose des séances d'hypnose gratuites pour les soignants hospitaliers. Objectif : les aider à traverser la crise... avec douceur.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Un espace calme, une smartphone, et une paire d'écouteurs. C'est tout ce qu'il faudra aux soignants pour profiter de leur séance d'hypnose gratuite. "Ils ont besoin de se vider, de sortir de ce qu'ils vivent actuellement", explique Aurore Ferrere, hypnopraticienne installée dans son cabinet de Cholet depuis trois ans. "L'état d'hypnose, c'est un état de conscience modifiée, qui permet de prendre du recul sur la situation." De quoi soulager, peut-être, les personnels hospitaliers qui ont du mal à dormir ou à gérer leurs émotions pendant cette crise qui peut s'avérer particulièrement stressante pour eux.
Comment ça marche ?
"
La personne a les yeux fermés, elle écoute des histoires, dans lesquelles se cachent des clés, qui s'adressent à l'insconscient", détaille la professionnelle. "
On ne comprendra pas nécessairement ces clés. Le but, c'est vraiment que le mental s'écarte, on l'endort, pour laisser place à l'inconscient qui lui va pouvoir travailler avec ces informations pendant 21 jours après la séance."
Un appel à tous les praticiens de France
Cette idée de séances d'hypnose gratuite vient à l'origine d'une praticienne de Chartres, qui a lancé un appel à tous ces confrères et consoeurs de France pour l'imiter. "
J'ai tout de suite adhéré, on se demande souvent de quelle manière aider et comme nos cabinets sont fermés...", nous dit Aurore Ferrere avec enthousiasme.
Alors n'hésitez pas à en parler à vos amis ou vos proches qui travaillent à l'hôpital : une
séance dure 45 minutes, et nécessite simplement un téléphone et un endroit isolé.