Le groupe de prêt-à-porter IKKS a annoncé envisager de réduire ses effectifs et fermer des magasins pour faire face à une "réalité économique complexe".
Le coût est très dur pour les salariés d'IKKS. Le plan social annoncé ce lundi par la direction prévoit la fermeture d'un magasin sur huit en France. 20 % des salariés seraient concernés, dont plusieurs dizaines au siège social de la marque. Le magasin d'usine du site de la Séguinière, près de Cholet, ne serait pas touché par ce plan.
Ces licenciements à venir s'expliquent par un contexte difficile du secteur du textile depuis plusieurs années. Le Covid d'abord, puis la guerre en Ukraine où la marque est très implantée et enfin le coût toujours en hausse des matières premières.
Une annonce brutale
La CFDT, syndicat majoritaire, décrit des salariés choqués par cette annonce.
"Ça a été brutal parce que ça a été annoncé de but en blanc comme ça. Effectivement, tous les ans, le CSE est consulté sur les comptes d'entreprise. Effectivement, il y avait des indicateurs qui n'étaient pas très bons, comme la dette, mais ils ne s'attendaient pas à une annonce comme celle-ci, de cette ampleur".
"C'est un PSE qui va être négocié. Donc effectivement, c'est se mettre autour de la table avec l'employeur, les syndicats, pour pouvoir négocier au mieux ce PSE, garantir un maximum d'emplois et pour les personnes qui malheureusement perdront l'emploi, garantir leur employabilité avec la mise en place le maximum de choses pour qu'ils puissent retrouver un emploi le plus vite possible".
Ce Plan de Sauvegarde de l'emploi, qui a été présenté lundi au CSE, pourrait concerner 202 collaborateurs en France (sur 1 328) et prévoit la fermeture de 77 magasins et corners (sur 604).
Quelques salariés ont bien voulu nous livrer leur sentiment à la sortie du siège social. La plupart ont connu la disparition de la marque de prêt-à-porter pour enfants Catimini. C'était l'an dernier juste à côté. Ils se disent aujourd'hui résignés, ils connaissent le contexte difficile du secteur du textile en France.
Vient maintenant le temps des négociations entre les syndicats et la Direction. Une réunion a lieu la semaine prochaine à Paris.
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