7 cas positifs au variant sud africain ont été détectés à Chalonnes sur Loire, dans le Maine-et-Loire. Deux écoles de la commune ont été fermées. Ce dimanche, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire avait organisé sur place une campagne de dépistage.
Sur la zone commerciale, à l'est du centre-ville, il fallait compter environ 20 minutes d'attente pour avoir accès au test PCR.
La file s'étirait devant les locaux du laboratoire Laborizon associé à cette campagne de dépistage, sous le regard des membres de la protection civile venus donner un coup de main pour l'organisation.
100 à 150 cas contacts identifiés
Il y avait là beaucoup de familles avec un ou plusieurs enfants. Deux écoles de la commune, Le Petit Prince et Joubert, ont été fermées sur décision de la préfecture suite à la détection de cas de covid-19. 7 cas du variant sud-africain ont été détectés chez des enfants et entre 100 et 150 cas contacts ont été identifiés.
"Nous avons téléphoné à l'ARS (Agence Régionale de Santé) explique Marie-Madeleine Monnier, la maire de Chalonnes-sur-Loire, parce que les cas se développaient relativement vite. L'ARS a contacté l'Académie pour savoir si on pouvait fermer les écoles (Petit Prince et Joubert) et nous a proposé de faire un dépistage massif pour essayer d'arrêter cette pandémie."
A la mi journée, 243 personnes avaient pu être testées par les quatre personnes chargées des prélèvements.
"On est venu en famille parce qu'on ne sait jamais, dit Fabien, dans la file d'attente. Il y a un variant qui est quand même assez contagieux. On estime que c'est notre devoir de venir. Ça peut aller vite, donc on préfère prendre nos précautions."
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Vivien est venu parce qu'il ressent "un gros mal de gorge" dit-il. Il devait aller déjeuner chez ses parents ce dimanche midi. Il a préféré annuler. "J'en connais qui ont eu ces symptômes là avant de l'avoir, donc, pour enlever tout doute, je préfère passer le test. Ça commence à être une habitude. Au premier symptôme, il faut faire attention aux autres."
Un peu plus loin, Charlène est là avec ses trois filles. Chacune a bien son masque sur le visage. Les petites sont élèves à l'école Joubert. "C'est pour protéger tout le monde, la famille et les autres" déclare la maman.
Lena, l'une des filles est assez sereine. "Je n'ai pas peur, dit-elle, je suis contente de me faire tester."
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"Le variant suscite forcément des interrogations"
Le laboratoire local a proposé de faire ce dépistage le dimanche parce que la population serait présente à Chalonnes-sur-Loire et parce que le laboratoire et ses équipes seraient disponibles.
"Le variant suscite forcément des interrogations, constate Anne-Elisabeth Large-Piet, la référente dépistage du laboratoire, car la contamination est plus importante qu'auparavant. Des classes ont été fermées. cette journée permettra d'avoir une photo de la population."
Avec les moyens que le laboratoire a déployés, quatre secrétaires et quatre préleveurs, 516 personnes ont pu être testées ce dimanche.
Lundi 15 février, les résultats :
Les prélèvements ont été envoyés au Mans pour y être analysés. Les résultats ont révélé ce lundi la présence de 5 cas positifs. Ils feront l'objet d'une deuxième analyse pour y rechercher d'éventuels variants.
