Il portera le numéro 0. Kendrick Ray est arrivé au Mans mercredi, où il a été prêté par son club du Maccabi Tel-Aviv jusqu’en fin de saison. Jeudi, il a participé à son premier entraînement avant de donner ses premières impressions
Le compte à rebours allait se terminer : le MSB, comme tous les clubs de Jeep Elite, avait jusqu’au 28 février pour recruter un joueur supplémentaire. C’est chose faite depuis le 27 puisque le club a annoncé le prêt jusqu’en fin de saison de l’arrière américain Kendrick Ray. En provenance du Maccabi Tel-Aviv, où il avait du mal à obtenir du temps de jeu, Ray a découvert ses coéquipiers à l’entraînement ce jeudi matin avant de très probablement porter la tunique tango dès samedi à Strasbourg.
La France, Kendrick Ray la connait très mal, même si son frère Allan a joué en Pro A lui aussi, à Pau il y a sept ans. « On en a parlé rapidement, mais on n’est pas vraiment entrés dans les détails. Mais je crois que je vais l’appeler très bientôt pour qu’il m’en dise un peu plus », explique celui qui a créé sa marque de vêtement « UnderRayted » (pour underrated : sous-côté). « J‘ai un très bon ami qui joue en France, Justin Robinson.
Comment ça s’appelle son équipe déjà ? Chalons, ou quelque chose comme ça ? »
Originaire du Bronx, formé à l’université de Kennesaw State, il a démontré toutes ses qualités à Nymburk, en République Tchèque. La saison passée en Champion’s League, il tournait en moyenne à 15,3 points par match, assortis de 36 % de réussite à 3pts en une vingtaine de minutes.
De quoi taper dans l’œil du Maccabi Tel-Aviv, qui l’avait recruté en début de saison. Mais en Euroligue, il n’a pas pu obtenir davantage que 11 minutes par match, pour seulement 4,8 petits points de moyenne. Pas suffisant pour cet attaquant : « J’avais besoin d’une nouvelle opportunité », raconte-t-il sans s’épancher sur son passage en Israël.
« Ici, je vais essayer de faire ce que je sais faire, jouer dur en attaque et en défense, faire ce qu’on me demande. Mes coéquipiers m’ont l’air d’une bande de gars très travailleurs, toujours prêts à jouer, je suis très content de les rejoindre ! »
L’Américain apportera de la profondeur à un effectif qui s’apprête à aborder un mois de mars crucial, autant en Jeep Elite que dans les Coupes d’Europe et de France… Et à l’écouter, il n’y a bien que ça qui l’intéresse. De la ville du Mans, qu’il a découvert rapidement, il n’a retenu que deux choses : « Ca a l’air d’une ville sympa, et surtout calme. Et moi j’aime le calme », glisse-t-il dans un sourire. Même s’il y a des chances qu’Antarès s’enflamme lorsqu’il prendra feu à trois points…