Manuel Valls a salué dimanche la victoire du "oui" lors de la consultation sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et prévenu que les occupants illégaux du terrain devraient "partir" d'ici le début des travaux à l'automne.
Les habitants de Loire-Atlantique ont massivement dit "oui" dimanche à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en votant à 55,17% pour ce projet controversé, lors d'une consultation inédite en France, voulue par l'exécutif pour sortir de l'impasse ce dossier vieux de 50 ans.
Manuel Valls "salue le taux exceptionnel de participation de 51%, validant l'intérêt de cette consultation voulue par le Président de la République et mise en oeuvre par le gouvernement", selon le communiqué. Cette consultation "constitue une innovation démocratique qui a permis d'associer les citoyens de Loire-Atlantique à cette décision importante", souligne le Premier ministre.La démocratie a tranché définitivement le débat sur l'opportunité de ce transfert"
Manuel Valls, après la victoire du "Oui" lors de la consultation NDDL
"La démocratie a parlé", se réjouit M. Valls. "Elle a validé le projet de transfert d'aéroport déclaré d'utilité publique en 2008 (2 pistes), tranchant définitivement le débat sur l'opportunité de ce transfert", ajoute-t-il.
"Le gouvernement fera appliquer le verdict des urnes"
"Le Premier ministre se félicite de ce choix qu'il a toujours défendu avec les élus du territoire", poursuit le communiqué. "Le gouvernement fera appliquer le verdict des urnes", prévient M. Valls, précisant que "les travaux préparatoires à la réalisation du nouvel aéroport s'engageraient dès l'automne prochain, dans le plein respect des réglementations nationale et européenne". "L'autorité de l'Etat et les lois de la République s'appliqueront à Notre-Dame-des-Landes comme partout ailleurs dans le pays", assure le Premier ministre, convaincu que "ce nouvel aéroport est une chance pour ce territoire et ses habitants".
"Les personnes qui occupent illégalement le site du nouvel aéroport devront partir d'ici le début des travaux. L'autorité de l'Etat et les lois de la République s'appliqueront à Notre-Dame-des-Landes comme partout ailleurs dans le pays", conclut le chef du gouvernement.
Avec AFP