Nantes, La Roche-sur-Yon : des commémorations du 11 novembre en comité restreint à cause de la crise sanitaire

A Nantes, la-Roche-sur-Yon et partout ailleurs dans la région, les commémorations pour le 102e anniversaire de l'Armistice de 1918 ont dû se dérouler "dans un format restreint" en raison de la Covid-19.

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Le message du ministère des Armées était clair : la cérémonie se déroulera "dans un format restreint". Cette année, 102 ans après la fin des combats de la guerre 14-18, les commémorations de l'Armistice du 11 novembre 1918 ont eu lieu dans des conditions inédites en raison des mesures sanitaire liées au coronavirus.

A La-Roche-sur-Yon, six officiels et un porte-drapeau de 13 ans

 "C’est une fierté et un honneur de représenter les anciens combattants qui ne peuvent pas être là aujourd’hui".

Valentin Roy, 13 ans

C'est le jeune Valentin Roy, 13 ans, qui était le porte-drapeau de la cérémonie qui s'est déroulée ce mercredi sur la place Simone-Veil de la Roche-sur-Yon. Il s'est dit fier et honoré de représenter les anciens combattants absents. Au total, une vingtaine de personnes seulement ont pu participer au rassemblement avec six personnalités officielles  : le préfet, le sénateur de la Vendée, le président du conseil départemental, le maire de la ville, une représentante du conseil régional et un délégué militaire.
"C'était important d'être là". Quelques riverains qui habitent à moins d'un kilomètre avaient aussi fait le déplacement.

A La-Roche-sur-Yon, en plus du rassemblement organisé par La délégation militaire départementale de la Vendée sur la place Simone-Veil de la Roche-sur-Yon, l'Union nationale des combattants (section Saint-André-d'Ornay) et la Fédération nationale des combattants, prisonniers de guerre et combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc (section Bourg-sous-la-Roche) ont maintenu leurs cérémonies prévues ce mercredi en fin de matinée.
 

A Nantes, la présence du préfet et de jeunes lycéens

Comme ailleurs, très peu de monde à Nantes autour des personnalités officielles. Le préfet a lu un texte de l'écrivain Maurice Genevoix qui fait son entrée au Panthéon ce 11 novembre. Des lycéens d'établissement de Nantes et de Guérande étaient également présents pour participer à la cérémonie. Autour d'eux, seulement une quinzaine de spectacteurs.
 
 

Deux autres cérémonies du souvenir déjà touchées en avril et mai

En avril, la journée du souvenir des victimes et héros de la déportation avait déjà été touchées par les mesures de confinement. Elle commémorait le 26 avril les 75 ans de la libération des camps nazis. De nombreux hommages avaient eu lieu sur les réseaux sociaux faute de pouvoir se réunir.
A Saint-Nazaire, la cérémonie du 26 avril n'avait rassemblé que deux personnes : le sous-préfet et le maire de la ville, seules personnes autorisées.

Le 8 mai dernier, c'est la fin de la Seconde guerre mondiale qui n'a pas pu être commémoré comme à l'habitude. Pour le 75e anniversaire de ce jour synome du retour de la paix en Europe, de nombreuses cérémonies ont été annulées ou réduites au strict minimum. 

 
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