A 7h ce matin, nouveau déploiement des forces de l'ordre sur la ZAD. Les policiers ont été freinés par des barricades, reconstruites dans la nuit. La violence est toujours présente sur place.
Malgré l'annonce de la Préfète de la fin des expulsions sur la ZAD, les affrontements n'ont pas cessé. Ils ont repris ce samedi matin.
Les routes dégagées ce vendredi par les forces de l'ordre ont été reprises par les zadistes.
La RD 281 est à nouveau occupée. Trois barricades en bois ou en pneu bloquent la circulation, dont une enflammée.
"Une opération de dégagement a été lancée vers 07h ce matin avec deux blindés en tête et quelques escadrons. Les barricades n'étaient pas tenues et pas piégées", selon la gendarmerie.
Gaz lacrymo, grenades assourdissantes et tirs de fusées s'échangeaient encore ce matin. L'AFP évoque aussi un tir de cocktail Molotov et jet d'acide essuyé par les forces de l'ordre sur le "chemin de Suez". Il n'y a pas de blessés déclarés pour ce matin.
Guerre de basse intensité sur la ZAD. Plus de 7 mètres cube de grenades de toutes sortes en 5 jours... et ça continue à cette heure-ci... #NDDL pic.twitter.com/q1tDtkLi9v
— Keru (@Kschka) 13 avril 2018
Pour autant, l'équipe médicale de la ZAD tient les comptes : ils annoncent une dizaine de blessés dans leur rang. 23 sur les dernières 48h selon ce média tenu par des zadistes.
La mobilisation prend de l'ampleur. Les occupants sont rejoints par de nombreux soutiens. L'AFP rapporte les comptes de la gendarmerie : 250 militants lundi, 700 jeudi soir. Les forces de l'ordre déplorent "certains black blocs".