"Cette décision est un mauvais coup porté au grand ouest et pour nous une trahison" s'est exprimée Johanna Rolland la maire de Nantes, après l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
"Une majorité de citoyens s'est exprimée en faveur du transfert et 18 mois après, l'Etat leur dit "votre vote ne compte pas", c'est un véritable déni de démocratie", a déploré Johanna Rolland, la maire de Nantes ce mercredi 17 janvier.LIVE | Conférence de presse suite à l’annonce de l’abandon du projet de transfert à #NDDL https://t.co/K0SOaEz5kD
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 17 janvier 2018
"Cette décision affaiblit l'Etat de droit" estime Johanna Rolland qui ajoute qu'elle "est un mauvais coup porté au grand ouest et, pour nous, une trahison".
"Comment restaurer la confiance dans l'Etat qui renie et sa parole et un vote démocratique".
"Face au survol de Nantes, la question de la sécurité et des nuisances sonores reste entière", a poursuivi Johanna Rolland, "45 000 (personnes) aujourd'hui, 67 000 demain sont, et désormais, resteront exposées à subir ces nuisances sonores".
Johanna Rolland a également estimé que sa "responsabilité de maire et présidente de la métropole évidement c'est de préparer l'avenir. Nous avons toujours su prendre notre destin en main, notre territoire a su rebondir, se relever après des traumatismes et des moments plus graves".
"Parce que rien, absolument rien ne doit venir affaiblir ou entraver cette dynamique", la maire de Nantes a prévu de réunir dès samedi (...) "les acteurs qui contribuent à cette vitalité nantaise pour tirer avec eux les conséquences de cette nouvelle donne et prendre toutes les initiatives nécessaires".