A peine la décision connue officieusement, les partisans de l'aéroport, de droite comme de gauche, ont communiqué sur les réseaux sociaux leur déception.les réactions ne cessent de tomber.
Johanna Rolland maire de Nantes, a été une des premières à réagir parle de trahison du Grand Ouest et déni de démocratie.
Trahison du grand ouest et déni de démocratie. Nantes relèvera ce défi.Je m exprimerai à 14h en Mairie de Nantes.#Nantes #NDDL
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 17 janvier 2018
De son côté Philippe Grosvalet président du syndicat mixte aéroportuaire (SMA) parle d'une "mauvaise décision".
Même chose pour Julien Bainvel l'opposant à la mairie de nantes pour qui cette décision est " d'une gravité absolue" et " va durablement et fortement casser la dynamique de la Métropole nantaise." Bruno Retailleau qui ce matin mettait la pression sur le gouvernement réuni en conseil des ministres , qui tweete " " grande victoire des zadistes ".#NDDL Mauvaise décision du Président de la République, très mauvaise nouvelle pour les 8 millions d’habitants de l’Ouest de la France et tout particulièrement pour ceux de la #LoireAtlantique
— Philippe Grosvalet (@PGrosvalet) 17 janvier 2018
Christelle Morançais présidente de la région Pays de la Loire parle "de colère et d'indignation". Elle annonce qu'elle va réunir une session-extraordinaire pour faire un point sur cette affaire.Abandon de #NDDL grande victoire des zadistes
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 17 janvier 2018
Les Ailes de l'Ouest par la voix de son président Alain Mustière prédit la fin de la croissance pour la région.#NDDL : C'est une décision insupportable & inacceptable !
— Christelle MORANÇAIS (@C_MORANCAIS) 17 janvier 2018
C’est la victoire des zadistes sur l'État de droit, un coup de poignard pour le développement économique et l'attractivité du Gand ouest ! pic.twitter.com/lOicpt8dn8
Jean-Marc Ayrault ancien maire de Nantes, ancien premier ministre, avait fait de cette aéroport une affaire personnelle, le défendant sans relâche. Il déplore un "déni de démocratie ".#NDDL : Emmanuel Hollande cède devant le chantage de quelques extrémistes !
— Ailes pour l'Ouest (@ailespourlouest) 17 janvier 2018
Il privilégie des batraciens au détriment des 80 000 nantais impactés par l’aéroport actuel. pic.twitter.com/5xjsw9Iv0R
Je prends acte de la décision du gouvernement et je la regrette, c’est un déni de démocratie et une faille dans le développement du grand Ouest, je prends date #Nddl
— Jean-Marc Ayrault (@jeanmarcayrault) 17 janvier 2018
"L'aéroport de la discorde" selon les termes du premier ministre Edouard Philippe ne se fera pas. C'est qu'il a annoncé à 13h41 ce 17 janvier 2018 sur le parvis de l'Elysée.