En période de confinement, certaines personnes âgées ne peuvent pas se déplacer pour subvenir à leurs besoins de première nécessité. À La Fontaine-Saint-Martin (Sarthe), le maire propose de livrer les courses à ses administrés.
En cette période de confinement, nombreuses sont les grandes surfaces et les communes qui travaillent main dans la main pour approvisonner en nourriture les personnes ne pouvant pas se déplacer. À La Fontaine-Saint-Martin (Sarthe), c'est le maire du village lui-même qui livre à ses administrés leurs courses.
Tous les mercredis, Christophe Libert vient chercher les commandes d’une partie des habitants de sa commune. Les colis sont préparés à l’avance par une moyenne surface de Cérans-Foulletourte qui prête aussi un camion frigorifique.
"C'est du travail en plus pour le magasin, mais ça aide les habitants. Cela leur permet de faire les courses de chez eux en cette période de crise", explique Margaux Belanger, employée de la grande surface qui fournit les commandes.
Depuis un mois, le service de livraison est proposé par le maire de ce petit village de 100 habitants. Les personnes intéressées peuvent passer leur commande le lundi auprès de la mairie ou directement au maire. Elles sont ensuite livrées le mercredi.
"C’est important parce qu’on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de gens qui vivent seuls à La Fontaine-Saint-Martin, la famille n’ayant plus le droit de venir ou vivant assez loin, remarque Christophe Libert, il fallait trouver une solution pour que les personnes à risque aient à manger toutes les semaines. C’est ce qu’on a mis en place pour qu’elles ne soient pas en situation de difficulté."
Une dizaine de personnes se font livrer leurs courses chaque semaine. Ce sont souvent des habitants qui ne peuvent pas se déplacer comme Christiane Gillet, 87 ans.
"Ça nous rend bien service. Heureusement qu’il y a ça, autrement je ne sais pas comment on pourrait faire."
La visite du maire est aussi l'occasion d'échanger quelques mots pour les personnes seules. "Mes enfants sont loin, ma sœur est sur Paris, alors heureusement qu’on a ça", se réjouit Christiane.