Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les hommes et les femmes, réfléchit à une candidature de déléguée générale du parti La République En Marche. Dans le Journal du Dimanche, la Mancelle dit pouvoir succéder à Christophe Castaner, nommé ministre de l'Intérieur.
La République En Marche est aujourd'hui un parti sans tête et la solution pourrait venir de Marlène Schiappa. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, la secrétaire d'Etat à l'égalité entre les hommes et les femmes se dit très intéressée par le poste de déléguée générale du mouvement.Elle pourrait se porter candidate avant le 14 novembre, date limite imposée par le parti. Mais il lui faudrait trouver 60 parrainages, dont ceux de 30 députés.
La Mancelle "pense incarner l'ADN du mouvement et une forme de renouvellement ", citant son expérience de maire adjointe au Mans puis de référente territoriale de LREM.
Marlène Schiappa affirme que cette fonction de déléguée générale du mouvement n'est pas incompatible avec son poste de secrétaire d'Etat. Elle dit aussi avoir réfléchi à de nouvelles priorités pour la République En Marche, comme "une hotline pour les territoires" ou "l'élection d'ambassadeurs régionaux". L'important, selon la secrétaire d'Etat, c'est de faire des propositions qui puissent redonner du souffle à la Macronie, en perte de vitesse.
Marlène Schiappa affirme néanmoins qu'elle ne prendra pas de décision sans en parler avec l'Elysée et Matignon. "Je ne suis pas un électron libre", dit-elle, "j'appartiens au gouvernement dirigé par Edouard Philippe".