En 2016, la cour d'assises de Maine-et-Loire avait rendu le même verdict en première instance. Les jurés ont décidé de 25 ans de réclusion criminelle pour un acte avoué par l'accusé, conformément aux réquisitions du ministère public.
L'homme soupçonnait la nourrice de maltraitance après l'apparition chez son très jeune garçon de complications suite au "syndrome de l'enfant secoué" : aujourd'hui âgé de 7 ans, il est aveugle. Tombé dans la dépression et dans l'alcool, il passe à l'acte après la fermeture de l'enquête sur la maltraitance, dans laquelle il avait aussi été entendu.
Le 16 avril 2013, il s'introduit armé d'armes blanches chez la nourrice, proche de son domicile. Il débranche le courant et, au lever du jour, lui assène 18 coups de couteau. La préméditation de l'acte a été confirmée lors du procès en appel, pendant lequel plusieurs parents d'autres enfants de la nourrice ont réaffirmé leur confiance dans l'absence de maltraitance de sa part.