Portrait. De la boulangerie à la médecine, le parcours de santé atypique de Mathilde Lemblin

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La jeune sarthoise de 24 ans semblait avoir un avenir tout tracé dans le domaine de l’alimentaire. Mais après un bac pro boulangerie-pâtisserie, elle décide de se réorienter en tant qu’aide-soignante, puis infirmière. ©Atlantic Télévision by Mstream Studios

La jeune sarthoise de 24 ans semblait avoir un avenir tout tracé dans le domaine de l’alimentaire. Mais après un bac professionnel boulangerie-pâtisserie, elle décide de se réorienter en tant qu’aide-soignante, puis infirmière. Grâce à la licence accès santé (LAS), elle est aujourd’hui en deuxième année de médecine avec pour objectif de devenir chirurgienne-obstétricienne.

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Mathilde semblait destinée à suivre les traces familiales. "Mon frère est cuisinier, ma sœur est boulangère, mon grand-père était cuisinier et mon père travaillait aussi dans l'alimentaire, donc de fil en aiguille, je me suis dit que ce serait peut-être le mieux pour moi." raconte-t-elle.

Du croissant à l'aide à accoucher... il n'y a qu'un pas

Après la troisième, Mathilde se lance donc dans un bac pro boulangerie-pâtisserie, mais quelques stages et cas pratiques plus tard, elle réalise que ce métier n'est pas fait pour elle. "J’ai quand même voulu terminer mon bac. Puis aidée par une conseillère d’orientation, je me suis finalement dit pourquoi pas la santé. J'avais déjà eu envie d'être sage-femme."

 

Mathilde commence alors une formation d'aide-soignante. "J'aurais pu m'arrêter à ce métier, c'était déjà très enrichissant par le contact avec les autres. Ça m'a beaucoup plu, mais j'avais quand même envie de plus de responsabilités."

Naissance d'une passion

Lors d’un stage, sa rencontre avec un médecin nommé Jérôme Tayoro bouleverse son parcours. "Je lui ai dit que je souhaitais un jour aller en école d’infirmière et il m’a dit pourquoi attendre ? Alors je me suis inscrite."

 

Lors de ses études, Mathilde découvre grâce à un mail envoyé par l’établissement, la Licence Accès Santé (LAS), offrant l’opportunité d'accéder directement à la deuxième année de médecine après l'obtention d'une licence. "Finalement, au cours d'un stage à l'hôpital du Mans, j'ai découvert le métier de chirurgien-obstétricien et cela m'a beaucoup plu. J’ai voulu me lancer."

Réussir, ce n’est pas du gâteau

Les critères pour accéder à cette passerelle sont exigeants. "Je ne devais avoir aucun rattrapage, valider mon année et avoir les meilleures notes possibles." Mathilde relève le défi avec brio, terminant l'année avec une moyenne de 17,58.

L'angoisse des résultats 

Après une année très intense et des sélections difficiles, les résultats restent un moment marquant, "Quand je suis sortie des oraux, ç'a été très difficile pour moi, j’étais persuadée de ne pas avoir donné ce que je pouvais et de ne pas être acceptée. J’ai mis plusieurs semaines à m’en remettre. Les résultats sont tombés en même temps que mon diplôme d’infirmière, j’ai voulu en profiter avec ma famille et je me suis dit que je regarderai les résultats le lendemain. C'était un des plus beaux jours de ma vie."

Toujours plus haut 

Aujourd'hui, Mathilde poursuit son chemin à l'Université d'Angers avec un objectif en tête : devenir chirurgienne-obstétricienne. "Au vu de la spécialité que j'ai envie de faire, il me reste 11 ans d'études."

Une source d’inspiration pour les lycéens qui finalisent leurs vœux sur Parcoursup. Comme elle le souligne : "La motivation et le travail paieront toujours."

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