François Fillon a pris la parole à son QG parisien le 1er mars, après avoir annulé sa venue au Salon de l'agriculture. Il a confirmé, une fois de plus, le maintien de sa candidature malgré sa convocation par les juges le 15 mars 2017, dans les affaires d'emplois fictifs qui concernent sa famille.
"Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars afin d’être mis en examen," a annoncé à midi à la presse François Fillon, au pupitre de son QG parisien. Une date qui, selon l'intéressé, n'intervient pas au hasard : il s'agit de l'avant-veille de la date limite du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle." Je ne cèderai pas, je ne me retirerai pas," a répété l'ancien occupant de Matignon.
Je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres
François Fillon qualifie l'affaire qui entrave sa campagne depuis un mois d'"assassinat politique", "de déchaînement diproportionné, sans précédent politique". Cependant, dans une pique à Marine Le Pen, il affirme qu'il se rendra à la convocation des juges. "Je ne désespère pas de la justice, ajoute-t-il. Je m'en remets au peuple français (...) Ce n’est pas de moi qu’il s’agit, de mes droits ou de mla présomption d’innoncence, c’est de vous. Je serai au rendez-vous de la démocratie"
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