Sarthe : exercice d'envergure sur une simulation d'attentat dans un TGV

Mercredi, près de 600 personnes étaient mobilisées sur une simulation d'attentat dans un TGV dans la Sarthe. Un exercice avant la mise en service de cette portion de ligne à grande vitesse le 2 juillet prochain.

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Il y avait de l'agitation mercredi à Auvers-le-Hamon, dans la Sarthe, sur la nouvelle portion de LGV. 600 personnes étaient mobilisées pour une opération de simulation d'attentat.

Un exercice exceptionnel et obligatoire car cela doit valider les procédures de sécurité de la LGV qui entrera en service dans quelques jours. Et la première manœuvre, c'est d'arriver à coordonner tous les intervenants. Si au départ ce sont des locaux, le commandement va très vite s'amplifier.

"En premier niveau, ça peut être un officier de rang inférieur", précise Patrick Dallennes, préfet délégué pour la sécurité et la défense zone Ouest. "Mais progressivement,  pour jouer ce rôle de commandant des officiers de police et de gendarmerie, on va passer la main à ce spécialiste des forces de sécurité intérieure, qui va gérer la partie intervention des forces de police et de gendarmerie."

Et en zone gendarmerie, pour un train c'est la probabilité la plus forte. Ce seront donc les gendarmes qui interviendront. Mais depuis quelques ajustements au niveau national, on parle désormais de rapidité d'intervention.

Nécessité d'une action rapide

"N'oublions pas que ce qui prévaut aujourd'hui ce sont les unités de première intervention, mais après les antennes du RAID ou du GIGN qu'on a pré-positionné, qu'on a créé l'an dernier, il y a juste un an. Elles vont intervenir très vite. Et là, ce n'est pas la zone de compétence qui prévaut, c'est la proximité, l'efficacité", détaille le Général Alain Pidoux, commandant la gendarmerie zone de défense Ouest.

Dans ce scénario, une explosion suivie d'une prise d'otages avec des morts et des blessés. Et les pompiers, habitués à intervenir les premiers sur les accidents ou les catastrophes, doivent désormais attendre le travail des forces de l'ordre pour pouvoir accomplir leur mission.

"Une fois qu'ils ont libéré ce qu'on appelle un corridor d'extraction, nos équipes peuvent aller ramasser les victimes et les rassembler ici dans ce qu'on appelle un PRV, un point de regroupement des victimes", explique le Commandant Benoît Guérin, état-major SDIS de la Sarthe.

Depuis deux ans, ce type d'exercice dans les transports, les lieux culturels ou les simples espaces publics s'est malheureusement intensifié, actualité oblige.


Reportage : Pierre-Érik Cally, Sarra Ben Cherifa, Christophe Person
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