Alors que le monde agricole fait face à plusieurs controverses, en particulier sur la souffrance animale, les éleveurs de poulets de Loué s'engagent pour valoriser le bien-être animal dans leurs exploitations.
Dans les élevages des poulets de Loué, la densité est déjà deux fois moindre que dans un élevage industriel. Ici, les poulets arrivent à maturité à 81 jours au lieu de 35 et sortent à loisir en plein air, une garantie du précieux label rouge.
Et cette exigence de qualité est encotre montée d'un cran lorsque les éleveurs se sont engagés dans le dispositif Etiquettage bien-être animal, qui comporte 4 niveaux d'évaluation, de A à E.
Cette nouvelle certification entièrement dédiée au bien-être animal rassemblent 235 points de contrôle de la naissance à l'abattage. "Une grande partie des points concerne le comportement des animaux, l’aménagement du bâtiment, la qualité de l’air, de l’eau et la qualité de l’aliment. Le fait de sortir à l’extérieur permet d’atteindre la note A", explique Martine Cotti, vétérinaire à la coopérative agricole des Fermiers de Loué.
Lancée par trois ONG et le groupe Casino, cette nouvelle démarche sonne comme une réponse aux images chocs diffusées par des associations pour dénoncer la souffrance animale.
"Les médias sociaux relayent beaucoup d’images, très choquantes sur la façon dont sont élevés les animaux, si bien que le doute a pris le dessus sur la confiance, donc on devait franchir une étape de plus. Tous les éleveurs ont joué le jeu et tous ont été notés A", explique Yves De La Fouchardière, directeur des Fermiers de Loué.
Cette nouvelle certification figure désormais sur tous les emballages des poulets de Loué.