Par arrêté municipal, le maire des Essarts en Vendée, oblige ses concitoyens à "être en joie" sur sa commune. La période court du samedi 5 au jeudi 10 octobre.
C'est un arrêté municipal, "officiel comme il se doit", pris le vendredi 13 septembre dernier et qui peut prêter à sourire, et ça tombe bien c'est son but.
Cet arrêté du maire porte "obligation d'être en joie sur la ville d'Essarts en Bocage" pour une période bien précise, celle "du 5 au 11 octobre 2019".
Il a été pris "considérant le risque élevé de mauvaise humeur à l'arrivée de l'automne et au taux d'ensoleillement moins important" et "la vitesse à laquelle une émotion négative peut se répandre et faire des ravages".
L'arrêté municipal des Essarts
Petite précision cette obligation court de "8 heures à 22 heures" et sera doublée de l'obligation de "faire sourire au moins 10 personnes par jour".Oui, mais pourquoi du 5 au 11 octobre ? Tout simplement parce que c'est pendant cette période que la commune organise une semaine de la joie "afin que la joie devienne contagieuse et rayonne sur la commune. Cette initiative originale est l’occasion de créer un état d’esprit porteur de sens et fédérateur.", écrit la ville sur son site."La réflexion c'était de créer un évènement culturel (...) de façon positive, que ça nous ressemble en terme de dynamisme et d'optimisme" explique Freddy Rifaud, maire des Essarts-en-Bocage.
Le maire était l'invité de l'émission "Ensemble c'est mieux" le mercredi 2 octobre.Désormais la commune des Essarts, 9 000 habitants, réfléchit à la création d'un "label national" en élargissant cette semaine de la joie à d'autres communes, "la vie n'est pas simple mais ce n'est pas en la regardant du mauvais côté qu'on va améliorer les choses".
"Le contexte national, il est ce qu'il est, trop compliqué, les gens malheureux il y en a partout mais ce n'est pas regardant comme ça qu'on va arranger les choses donc nous on fait l'inverse", conclut l'édile.
Attention donc si vous passez temporairement sur la commune des Essarts car si "les arrêtés municipaux ne sont applicables que sur le territoire de la commune", ils concernent cependant "à la fois les habitants de la commune et toutes les personnes y résidant momentanément, même les étrangers de passage", selon le site gouvernemental des Collectivités locales.
Et l'arrêté des Essarts précise que la commune n'autorisera "aucune personne qui pourrait faire barrage à l'expression" de la joie à "rentrer sur son territoire".
Vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous a pas prévenu !