A Belleville-sur-Vie, près de La Roche-sur-Yon : la colère des riverains du bois de Bellevigny

En Vendée, le bois de 2 hectares sur la commune de Belleville-sur-Vie est en sursis, il est voué à la destruction afin de faire des aménagements futurs, prévus par la mairie. Des riverains qui profitent du bois s'opposent à ce projet d'urbanisation et d'aménagement.

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Dans le hameau de Belleville-sur-vie, les habitants ne décolèrent pas contre leur maire. En cause, le bois de Bellevigny, sur une parcelle de 2 hectares qui les protège de la route et de la zone d'activité toute proche. Il est destiné à être détruit.  

"On tient à ce bois parce que, déjà, il y  énormément de bruit, explique Elodie Billaud, riveraine du bois, et puis c'est notre environnement, c'est notre vie. On habite juste derrière, on a envie de le conserver".

"Ça fait presque 9 ans que l'on habite ici, on a emménagé avec avec un joli bois en face de chez nous, explique Céline Rousseau, on voulait le garder parce que c'est une sécurité aussi pour nos enfants. Mes enfants vont jouer en face, ils se promènent comme ils veulent, ils font du vélo comme ils veulent".  

"Je ne suis pas écolo, mais raser du bois pour faire un lotissement ce n'est pas normal, estime Hervé Graslepois, on m'aurait dit, on enlève du bois pour faire un espace vert, au contraire".

Un tiers de la parcelle destiné à l'habitat

La parcelle a été cadastrée et aménagée voire bornée il y a peu. Elle est enregistrée sur un document d'urbanisme, le PLUI en zone d'activité.

Le maire envisageait d'y construire un cabinet dentaire, un lot de maisons et surtout une extension à la zone d'activité.

"Il y a les deux tiers de cette parcelle qui ont une vocation artisanale, explique Régis Plisson, le maire de Bellevigny, il y a un tiers de cette parcelle, qui touche la rue de la verdure, avec ses habitations qui, elle, est destinée à de la construction pour l'habitat".


Selon les dernières informations, la dentiste qui voulait s'installer sur cette parcelle s'est retirée du projet. Quant à la zone d'activité potentielle, cela dépend de la communauté de communes qui n'a pas souhaité s'exprimer.

Pour ce qui est le collectif d'habitants, une pétition en ligne a déjà recueilli 1 800 signatures contre cette destruction de bois.

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