L’agglomération de La Roche-sur-Yon lance une nouvelle campagne publicitaire à Paris. L'occasion de promouvoir l'identité du territoire yonnais et attirer de nouveaux actifs en cette période de crise sanitaire.
"Marre du béton", "besoin d’espace", "en quête de renouveau", les slogans de la campagne publicitaire lancée par l’agglomération de La Roche-sur-Yon à destination des Parisiens surfe sur ce phénomène bien réel lié à la crise sanitaire.Déjà, de nombreux Parisiens et Franciliens ont franchi le cap et décidé de s’installer en province, à la campagne, sur le littoral ou encore dans les villes moyennes françaises. Alors pourquoi pas à La Roche-sur-Yon. "Votre nouvelle vie, c’est ici !", souligne d'ailleurs les affiches.
Le ton de la campagne est résolument humoristique et s’adresse aux jeunes actifs et aux familles, à la recherche d’espaces et d’un nouveau cadre de vie. Elle se décline du 23 septembre au 6 octobre dans les couloirs du métro parisien, sur les réseaux sociaux et dans la presse hebdomadaire.
"L’affirmation de notre identité à l’échelle nationale"
"On souhaite susciter l’intérêt de notre territoire chez les Parisiens et les inciter à venir s’installer sur l’agglomération. La campagne est centrée sur l’après-confinement. On s’adresse à des Parisiens qui sont restés coincés dans des appartements de nombreux mois", explique Maximilien Schnel, élu en charge de la culture et de la communication à l’agglomération de la Roche-sur-Yon."C’est aussi l’affirmation de notre identité à l’échelle nationale", rappelle Maximilien Schnel qui souhaite valoriser un territoire et une qualité de vie, "une nature très présente, des sports en plein air et la proximité de la mer".
Cette campagne s'adresse plus particulièrement aux jeunes actifs et aux familles "avec un niveau de vie important, ainsi qu'aux entrepreneurs", précise l'élu, soulignant le potentiel de développement de sites liés à l'innovation sur l'agglomération yonnaise et les besoins en main d'œuvre qualifiée.
Les offres d'achat sont rares dans l'immobilier
Dans l'agglomération de La Roche-sur-Yon, la population est en croissance régulière, le cap des 100 000 habitants a été franchi en 2020. Si le bassin d'emploi est particulièrement dynamique avec un taux de chômage historiquement bas, le département de Vendée fait cependant face à un déficit de logements.A La Roche-sur-Yon et les communes alentours, "l’offre reste correcte comparativement à d’autres secteurs vraiment tendus en Vendée", souligne Aurélien Fauchard du cabinet AGT’IM. "Il y a eu beaucoup de logements construits depuis 10 ans, dans le parc social et privatif, grâce aux mesures de défiscalisation."
L'offre locative reste cependant faible pour les maisons, un peu plus dynamique pour les appartements. A l'achat, les offres sont rares. "Certaines personnes veulent vendre mais ils ne trouvent pas de logement à acheter, du coup ils bloquent leur transaction", explique Aurélien Fauchard.
Les Parisiens et Franciliens tentés de rejoindre l'agglomération yonnaise devront être réactifs pour se loger, mais les prix sont séduisants, 130 000 euros pour une petite maison ouvrière avec deux chambres, 450 000 € pour une maison bourgeoise en cœur de ville ou encore 300 à 350 000 € pour une résidence neuve.