En Vendée, certains éleveurs et agriculteurs se préparent pour le Salon de l’Agriculture qui aura lieu à Paris du 25 février au 5 mars 2023… Un évènement pour la profession, notamment pour les éleveurs, qui font concourir leurs plus belles bêtes. C’est le cas de Sombrero, en Vendée.
Nous sommes dans l'exploitation du GAEC Roy à Saint-Mathurin en Vendée.
Du haut de ses 1 tonnes 100 kilos, il impressionne.
A deux ans, Sombrero, ce taureau charolais, est la nouvelle coqueluche de cet élevage vendéen.
Avant le concours, l’animal a une alimentation adaptée et son éleveur est aux petits soins, en le lavant régulièrement.
Et en le brossant.
"C'est important pour pas qu'il ne prenne pas froid. En fin de compte c'est un petit peu comme une personne" lâche Romain Roy le co-gérant de l'exploitation et éleveur.
Quand on sort de la douche il faut se sécher. Là c'est un petit peu pareil. Car sinon l'animal il peut vite tourner en diarrhée. C'est bête à dire mais c'est un humain donc il faut éviter au maximum qu'l prenne froid. Et ça permet de le mettre en habit de toilette pour Paris
Romain Royéléveur vendéen
Une préparation de star
Dans l’élevage, c’est Romain qui connaît Sombrero par cœur.
Il s’occupe de lui tous les jours.
Et après le toilettage, place à la promenade.
Une étape essentielle pour se préparer à défiler avant le concours.
"Il faut savoir que dans le jugement la démarche est une partie très importante dans la classification des animaux" souligne l'éleveur vendéen.
"Il y a la partie morphologie de l'animal mais il y a aussi la partie démarche de l'animal qui est très importante" conclut Romain Roy.
Voir le reportage de Quentin Carudel, Sophie Wahl et Marie-Catherine Georgelin.
Un éleveur habitué des Grands Prix
Il faut dire que dans la famille Roy, on a l’habitude.
En 1986, c’est le taureau Suez, qui remportait le premier prix du concours général à Paris.
32 ans plus tard, Lucifer, lui aussi montait sur la plus haute marche du podium.
De quoi rendre fier ses éleveurs.
C'est un petit peu la finalité d'une année. C'est un travail de 365 jours sur 365. Du matin de bonne heure jusqu'au soir très tard
Romain Royéleveur vendéen
Un sentiment également d'être un ambassadeur de son métier selon Romain: "c'est l'occasion de mettre en avant notre travail auprès de toute la population française".
Reste à savoir si Sombrero suivra le même parcours que ses prédécesseurs.
Réponse le jeudi 2 mars à Paris.