Les pompiers sont intervenus lundi 17 juillet aux alentours de 16h sur le site de la carrière des Lombardières, située aux Essarts-en-Bocage (Vendée), pour secourir un jeune homme de 17 ans. Il est tombé d'une quarantaine de mètres à bord d'un engin de chantier et n'a pas survécu à la chute.
Il était 15h58 lorsque les pompiers de Vendée (SDIS 85) ont reçu un appel concernant la chute de 40 à 50 mètres d'un engin de chantier dans une retenue d'eau de la carrière d'extraction de roche des Lombardières aux Essarts-en-Bocage, au nord-est de La Roche-sur-Yon (Vendée).
Un jeune homme de 17 ans était au volant du véhicule lors d'une intervention d'arrosage pour neutraliser les poussières sur le site. Une reconnaissance par les plongeurs a permis de le retrouver. Vingt-et-un pompiers de 6 centres de secours ont été mobilisés, ainsi que l'hélicoptère de la gendarmerie.
L'adolescent est décédé malgré les tentatives de réanimation pratiquées par le médecin du service mobile d'urgence et de réanimation. Il s'agissait d'un "opérateur d'une société extérieure", selon le groupe Eiffage, propriétaire de la carrière.
Cellule psychologique
"Toutes nos pensées vont vers la famille de la victime", écrit le groupe Eiffage dans un communiqué. La société a mis en place une cellule de soutien psychologique "pour accompagner les équipes du site ainsi que la famille" du jeune homme.
L'engin ayant emporté l'adolescent dans sa chute est utilisé pour tirer une citerne qui sert à arroser les pistes du site, où beaucoup de poussière est générée par le passage des camions. Un million de tonnes de diorite bleue est extrait chaque année à la carrière des Lombardières. Cette roche permet la fabrication de sables et de graviers utilisés pour produire du béton.
L'activité nécessite d'obtenir une autorisation de l'exploitant pour conduire de lourds engins à proximité de terrains peu stables, en particulier en bordure d'eau. Selon l'Institut national de recherche et de sécurité, l'exploitation de carrières est "l'une des activités industrielles qui paie le plus lourd tribut au risque accident du travail".
Eiffage précise que des investigations permettant de déterminer les circonstances exactes de l'accident sont en cours.