Malgré ses 4 victoires, les organisateurs du Tour de France ne veulent pas de sa présence, à cause d'un contrôle antidopage suspect en septembre dernier. Le britannique Chris Froome est suspendu à la décision, mardi, de la chambre arbitrale du sport.
C'est un contrôle antidopage "anormal" qui a tout déclenché. En septembre dernier, ce dernier révélait un excès de salbutamol chez le coureur cycliste britannique Chris Froom, lors de la Vuelta.
Utilisée en traitement contre l'asthme, cette substance appartient à la fois à la classe A (stimulants) et à la classe C (agents anabolisants).
L'organisation aurait récusé la présence de Froome
Pour l'heure, le britannique n'a pas été condamné pour usage de substances dopantes, mais les organisateurs du Tour de France ont la possibilité de refuser la participation à une équipe ou un coureur, dont la présence pourrait porter atteinte à l'image de l'épreuve.
Le journal Le Monde affirme que l'organisation ASO aurait fait usage de cette clause, récusant le quadruple vainqueur du Tour de France, alors que l'édition 2018 part samedi prochain de Noirmoutier.
La décision finale appartient à la chambre arbitrale du sport du comité olympique français, qui doit se prononcer mardi.
L'UCI s'exprimera mardi
Quant à d'éventuelles sanctions pour dopage, une procédure a été ouverte contre Chris Froome, mais selon le règlement, il reste autorisé à courir en attendant la décision qui reviendra au tribunal antidopage de l'union cycliste internationale. Cependant, l'UCI a annoncé qu'elle s'exprimerait sur ce cas particulier avant le départ de la course samedi prochain à Noirmoutier.
L'équipe Sky, qui entend mettre son champion sur la ligne de départ, n'a pas encore annoncé les noms des 8 coureurs qui partiront samedi de Vendée.
Christopher Froome, qui affirme "n'avoir rien fait de mal", vise le record de 5 victoires et rejoindre le club des légendes du Tour que sont Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain.