Comment faire respecter la notion de "plage active" ? A Saint-Hilaire-de-Riez, la commune a recruté des médiateurs, ils ont été particulièrement sollicités en ce week-end de l'ascension.
Une sortie à la mer, mais sans serviette ni parasols...
A Saint-Hilaire de Riez, des médiateurs arpentent quotidiennement, en quad, les 13 kilomètres de plage, pour vérifier le bon respect de l'arrêté préfectoral.
"On passe beaucoup dans les chemins derrière et comme il y a des entrées où il n'y a rien de spécifié, on n'a pas fait attention, dit un promeneur, je sais que, hors saison, il n'y aucun soucis, maintenant on ve respecter".
"Nous, ce qui nous gêne, c'est de voir des serviettes étendues, même si les gens ne sont pas dessus, à partir du moment où les serviettes sont étendues, ça va inciter les gens à faire de même et peut-être à s'installer, explique Orlane Roho, sauveteuse en mer.
Chaque été, le maire recrute une quarantaine de sauveteurs en mer. Pour surveiller la fin du confinement, il a dû avancer certains de ces contrats.
"On a 7 policiers municipaux qui se relaient, 4 médiateurs en semaine" explique Laurent Boudelier, maire de Saint-Hilaire de Riez.
Outre les règles sanitaires, les médiateurs surveillent aussi le respect de la faune, qui en deux mois avait repris ses aises sur la grande plage déserte.
"C'est pour protéger un oiseau qui s'appelle le gravelot à collier interrompu, un tout petit oiseau aui se balade à marée basse en bord de mer et sinon qui va nicher en haut de plage", raconte Orlane.
Les oeufs devraient avoir le temps d'éclore avant l'été. Les spécialistes espèrent voir cette année trois fois plus de naissances.
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