En Vendée, à Saint-Hilaire-de-Riez : la belle ascension du groupe de rock Dynamite Shakers

En quelques mois, quelques vidéos sur YouTube et quelques concerts, les Dynamite Shakers sont devenus la coqueluche du rock garage en Pays de la Loire et même au-delà avec une reconnaissance directement venue de New-York et des légendaires Fleshtones. Retrouvailles...

Nous les avions découverts il y a bientôt un an et interviewés dans la foulée, les Dynamite shakers ont traversé la pandémie, les confinements, les couvre-feux et autres joyeusetés du moment sans jamais perdre de vue ce qui les anime, à savoir le rock garage.

Après pas mal de concerts cet été dans la région et au-delà, beaucoup de répétitions, de travail sur leurs propres compositions, de belles rencontres et la sortie de vinyles nous les retrouvons toujours prêts à dynamiter nos soirées façon shaker. Guettez la programmation de votre salle de concert préférée, le groupe pourrait bien passer près de chez vous. En attendant, Élouan, guitariste-chanteur, et Lila-Rose, bassiste, répondent à nos questions...

Nous nous étions entretenus en décembre 2020. Vous étiez alors peu connus. Mais depuis, j'ai comme l'impression qu'il s'est passé pas mal de choses...

Élouan. En effet, il s’est passé beaucoup de choses. L’été nous a porté chance. On a eu pas mal de dates qui nous ont donné de la visibilité comme notre mini-tournée en Aveyron et en Lozère, le concert des Fleshtones au CBGB Sion ou encore le Cosmic Trip à Bourges. Et surtout à la rentrée, nous avons fait deux concerts à Angers. Notre premier concert était pour le festival « Study Vibes » et il y avait près d’un millier d’étudiants qui sautaient sur nos compos, ça nous a fait vraiment plaisir.

Tout l'été vous avez chanté sur la côte atlantique, dans les campings, les bars, les restaurants. Et maintenant que la bise arrive, vous allez danser ? Plus sérieusement, c'est formateur la tournée des plages ?

Lila-Rose. Oui, c’est formateur pour certains aspects. Ça nous donne une certaine idée du rythme à avoir pour une tournée : installer le matériel, tenir un set de 2h, désinstaller, rentrer tard et rebelote le lendemain. Mais c’est toujours un plaisir car on fait ce qu’on aime, c’est toujours mieux que de faire une saison dans un supermarché ou un restaurant. On a aussi appris à tenir un set entier devant des personnes qui se foutaient totalement de ce qu’on jouait. C’était peut-être l’un des aspects les plus durs à vivre, surtout quand on fait du rock and roll.

On vous a vu sur les réseaux sociaux cet été jouer avec les Fleshtones...

Élouan. C’était génial !! On a passé une semaine entière avec eux. Nous mangions ensemble, nous sommes sortis dans quelques bars de St Gilles avec eux et on a même été à l’Île d’Yeu. Imaginez-vous faire tout ça avec vos idoles, on était comme dans un rêve. L’influence que les Fleshtones ont sur nous est assez conséquente, on passe beaucoup de temps à regarder leurs lives, écouter leur musique, Lila et moi avons même lu leur livre. Ça a été très dur de se dire au revoir, pour nous comme pour eux, la semaine qui a suivi leur départ a été plutôt compliquée - dure retour à la réalité. Heureusement, nous gardons tout de même contact et surtout nous les reverrons début novembre quand ils feront leur tournée en France!

Il y a quelques mois, vous faisiez essentiellement des reprises de Dogs, des Flamin’ Groovies, des Sonics, ou des Fleshtones, encore eux, mais vous souhaitiez créer vos propres compositions. Où en êtes-vous aujourd'hui de ce côté-là ?

Lila-Rose. Aujourd’hui, l’objectif est de jouer essentiellement nos compos. On veut être considéré comme un groupe avec son style, sa façon de jouer et pas juste comme un groupe de reprises ou de « jeunes qui font du rock ». Cette image nous colle un peu à la peau. On a une dizaine de compos dont on est convaincus mais chaque mois on en a 2 ou 3 en plus. Les quelques compos présentes sur les disques ne ressemblent à ce qu'elles sont aujourd'hui, on les a beaucoup modifiées pour qu’elles envoient plus en live. Le fait qu’on ai écouté énormément de musique cet été a largement influencé nos compositions.

Des concerts, des compos et... maintenant des albums vinyles. C'etait important pour vous de proposer ce support à vos fans ? 

Élouan. On sait qu’aujourd’hui, c’est soit streaming, soit vinyle, et vu qu’on a sorti qu’une démo, on préférait qu’elle sorte en support physique. On attend d’enregistrer un vrai album pour se mettre sur les plateformes de streaming.

Merci Elouan et Lila-Rose, merci Dynamite Shakers. Propos recueillis par Eric Guillaud le 7 octobre 2021.

Plus d'infos sur le groupe ici

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