Un voilier First 375 de 11,5m, battant pavillon français, a signalé mercredi 13 septembre dans l'après-midi avoir été attaqué par une orque dans le golfe de Gascogne, à 75 miles nautique au large d’Hourtin. Son safran a été mis hors d’usage, mais il n’y a pas eu de voie d’eau et aucun blessé parmi les 4 plaisanciers. Le voilier a été remorqué vers la Vendée.
L'attaque a été signalée mercredi après-midi 13 septembre dans le golfe de Gascogne, au large de la commune d'Hourtin en Gironde. Le voilier de 11,50 m, un First 375, battant pavillon français l'alerte. Le bateau vient d'être heurté par une orque. Le safran est hors d'usage. Mais bonne nouvelle pour les quatre plaisanciers à bord, aucune voie d'eau, pas non plus de blessé dans la collision.
Le bateau est d’abord remorqué par un chalutier puis par un voilier qui se porte volontaire.
Dans un premier temps, direction Oléron, mais les équipages ont finalement mis le cap vers Saint-Gilles-Croix-de-Vie "à petite vitesse", précisait le CROSS d'Etel ce jeudi matin.
Le navire remorqué est arrivé au port jeudi dans l'après-midi.
"C’est la première fois qu’une attaque d’orque est signalée dans ce secteur", selon le CROSS qui précise qu'un tel accident est "déjà arrivé plus au sud, au large de l’Espagne ou côté Méditerranée, au niveau du détroit de Gibraltar".
Une attaque qui fait écho à celle vécue en mai dernier par le skipper Sébastien Destremeau le long des côtes espagnoles.
Le bateau du navigateur vendéen avait subi des assauts particulièrement violents d'une dizaine de spécimens, pendant près d'une heure.
"Des interactions"
Ce phénomène, que les spécialistes de l'observatoire Pelagis basé à la Rochelle en Charente-Maritime qualifient "d'interactions avec les bateaux" est en constante augmentation ces dernières années.
Cela fait maintenant trois ans que des orques issues de la sous-population de la Péninsule ibérique ont commencé à interagir avec des voiliers, causant parfois des dommages importants
Observatoire Pelagis
Depuis 2020, ce sont plus de 720 incidents qui ont été recensées et la tendance se maintient. Mais l'origine de ces collisions reste un mystère. Plusieurs facteurs pourraient entrer en ligne de compte, y compris "une simple envie de jouer".