Initialement prévu en juillet et reporté en raison de la pandémie l'Iron Man 70.3 s'est déroulé ce dimanche 6 septembre avec plus de 1500 participants. Les concurrents se sont élancés dés 7h ce matin. En raison des horaires de marée, mais aussi pour limiter le nombre de spectateurs, Covid-19 oblige.
C'est le premier Iron-Man de la saison 2020 post-Covid à se tenir en France. Autant dire que sa tenue était suivie par des nombreux acteurs du monde du triathlon.
Un Iron-Man c'est déjà une épreuve de triathlon ardue en soit. Le plus long format de la spécialité.
A savoir pour l'épreuve vendéenne prés de 2 kilomètres de natation dans le chenal des Sables emprunté par les navigateurs du Vendée Globe, (1, 9 pour être précis), 90 km de vélo jusqu’à Nieul-le-Dolent et pour finir 21 kilomètres de course à pied.
Mais cette année, un redoutable concurrent s'est faufilé pour imposer un protocle trés strict à tous, participants, organisateurs et spectateurs. La Covid-19.
Les mesures sanitaires s'appliquent en premier lieu aux athlètes. Avec tout d'abord le port du masque obligatoire.
"Ils enlèvent le masque pendant la course, sur la ligne de départ et on leur donnera juste aprés l'arrivée" détaille Yves Cordier le monsieur sécurité de l'épreuve.
A la clé des sanctions en cas de non respect, exemple pour non port du masque, à l'arrivée, ce sera 5 secondes de pénalité.
Pendant les épreuves il y a aussi des régles strictes, pas de départ groupé; "ils ont une distanciation dans l'eau, en vélo, et pendant la course à pied" rappelle Yves Cordier.
Pas facile à respecter pour des athlètes pour lesquels chaque seconde compte et qui sont souvent habitués à mener un combat contre eux mêmes... et les autres concurrents
"Cest vrai que quand on est à la bagarre comme ça, c'est pas simple de respecter les 4 métres qu'on nous avait conseillé entre nous" concède Arnaud Guilloux qui finit cinquième de l'épreuve, "mais au bout d'un moment on se lâche et on est à distance. Quoiqu'il arrive, on est content de participer à une course après ce qui s'est passé cette année".
Au cours de l'épreuve de course, les athlètes ont interdiction de se servir au ravitaillement. Ce sont des volontaires qui distribuaient des verres d'eau.
La ville des Sables d'Olonne avait également dépéché 25 bénévoles en maillot orange pour faire respecter les mesures barrières par le public qui était lui aussi masqué.
"C'est un peu difficile de faire respecter les distanciations sociales mais on veille au moins au port du masque" avoue par exemple cette bénévole. " Il y en a qui veulent encourager les coureurs donc ils retirent le masque, alors on leur demande de le remettre parfois une premiére fois puis une seconde fois".
Celà n'a pas empéché le public de venir nombreux pour acclamer les quelques 1650 athlètes qui se sont alignés au départ. Soit un peu plus de la moitié des engagés du mois de juillet.
L'américain Rodolphe Von Berg a franchi le premier la ligne d'arrivée de cet Iron Man vendéen en 3 heures 44 minutes et 12 secondes.