Jérémie Beyou est revenu aux Sables-d'Olonne à 13h10 ce samedi 14 novembre, il doit attendre le diagnostic effectué sur son bateau, en attendant la réparation, et de pouvoir repartir au plus tard mercredi 18, le skipper est retourné en quarantaine pour satisfaire au règlement sanitaire.
Jérémie Beyou est touché, mais pas coulé ! "Si on peut réparer avant mercredi, je repars !" Les chances du favori de la course de remporter le Vendée Globe sont proches de 0. Pour autant le skipper ne s'avoue pas vaincu, adepte du vieil adage, qui ne tente rien... n'a rien !
Aussitôt revenu au port, les techniciens se sont affairés autour du bateau pour déterminer la nature des réparations à effectuer. Une décision sera prise d'ici 24 heures.
C'est donc une course dans la course qui commence pour le skipper, le règlement est formel, le départ est toujours possible dix jours après le coup de canon ! Soit mercredi 18 novembre à 14h20.
Abattu tout de même, mais pas battu, le skipper qui volait au-dessus de l'eau avec son bateau de dernière génération pour s'offrir cette victoire sur le tour du monde en solitaire et sans escale, qu'il espérait tant. "Honnêtement je me réveille de quatre ans de préparation pour essayer de gagner le Vendée, et ça c'est fini. Mon papa est parti à l'hôpital, il a fait un AVC une semaine avant le départ, j'ai complétement occulté tout ça. Ça m'éclate à la figure".
Comble de malchance, du fait de l'épidémie de covid, le skipper va devoir rester en quarantaine, isolé de sa famille et de son équipe, dans l'attente d'un second départ.
Victime de sévères avaries après un avoir percuté un objet flottant non identifié (OFNI), Jérémie Beyou a été contraint de faire demi-tour.