Après avoir exposé à Fontenay-le-Comte, l'artiste syrien Naja El Bukaï présente ses dessins à la Maison de Quartier Pont-Morineau à La Roche/Yon. Son travail témoigne de sa détention inhumaine dans une prison de Damas.
Naja El Bukaï dessine toujours au stylo ou à l'encre de chine.
Cet artiste, professeur d'arts plastiques à Damas, a connu à deux reprises l'enfer des geôles du régime syrien. Incarcéré pendant un an pour avoir participer à des manifestations d'opposants, il a vécu le quotidien des prisonniers fait de mauvais traitements et de tortures.
Naja a réussi à fuir son pays, la Syrie. Il arrive en Vendée en 2015 où il tente de reconstruire sa vie à Fontenay-le-Comte. Un an plutard, la médiathèque de la ville présente, pour la première fois, une série de ses dessins inspirés de son passage dans le camp 227 de Damas.
Une succession de scènes parfois très dures où la souffrance est présente au quotidien.
Naja El Bakaï le sait, ses dessins n'arrêteront pas la guerre qui ravage son pays. Mais en tant qu'artiste, il veut transmettre au plus juste, la mémoire de ce qu'il a vécu.
L'exposition est actuellement à découvrir, du 27 octobre au 27 novembre 2017, à la Maison de Quartier Centre-Ville Pont-Morineau.
►reportage réalisé en 2016, lors de la première présentation de ses dessins au public. C'était à la Médiathèque de Fontenay-le-Comte.