Après la tempête Xynthia de février 2010, une partie de la Pointe de l'Aiguillon sur Mer, en Vendée, avait été classée zone de solidarité, les propriétaires locaux doivent être expulsés. Certains ont accepté l'indemnisation proposée par l'Etat, d'autres en contestent la motivation et le montant.
Ils sont encore une quarantaine à espérer conserver leur maison de vacances sur la Pointe de l'Aiguillon sur Mer. Ils ont fait appel de la Déclaration d'Utilité Publique décidant leur expulsion mais ils n'ont toujours pas de réponse. D'autre part, ce jeudi 21 janvier, ils doivent savoir si le tribunal de La Roche sur Yon leur accorde de meilleures indemnisations.
Un bien équivalent dans un lieu similaire
Car ils se battent sur deux fronts à la fois. D'abord empêcher la destruction de leur maison et ensuite, s'ils échouent, avoir de meilleures compensations financières. " La loi nous accorde une indemnisation qui doit nous permettre de racheter un bien équivalent dans un lieu similaire" explique Marie-Christine Kays. Cette résidente de la Pointe a pris la tête de l'association qui défend la quarantaine de propriétaires concernés. "Ce qu'on me propose ne me permettra pas de racheter une maison aussi grande sur une parcelle aussi proche de la plage."indemnité de dépossession
Un juge des expropriations s'était déplacé à plusieurs reprises l'été dernier pour une estimation des maisons. Le tribunal de La Roche sur Yon doit rendre sa décision jeudi 21 janvier. Mais les propriétaires craignent que la Justice ne joue sur les mots. Il ne serait plus question de permettre de racheter un bien équivalent mais d'indemniser pour dépossession d'un bien. La somme accordée est alors inférieure. Reste que les "pointus" comme on appelle les résidents de cette zone, espèrent encore faire annuler la décision d'expulsion.
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