Le commissariat de Niort est dans la tourmente. Des policiers de la brigade urbaine dénoncent des méthodes d’encadrement autoritaires et mettent en cause leur hiérarchie.
Le malaise couvait depuis des années et il est en train d'apparaître en plein jour. A Niort, la Brigade de Sûreté Urbaine n'en fiinit plus de se déchirer. Situation suffisamment préoccupante pour qu'un responsable du syndicat FO-Police ait demandé à être reçu ce jeudi par la commissaire divisionnaire Céline Grassegger.C'est dans le bureau de la directrice départementale de la sécurité publique des Deux-Sèvres que le responsable syndical a évoqué la souffrance au travail de nombreux policiers niortais. La Brigade de Sûreté Urbaine compte seize fonctionnaires qui exercent en civil et remettent en cause la manière dont ils sont dirigés par le chef de cette unité.
Alors une amélioration est-elle envisageable dans ce climat dégradé où les risques psycho-sociaux sont mis en avant alors que dans le même temps les arrêts de travail se multiplient ? C'est la question que nous voulions poser à Céline Grasseger, la directrice départementale de la sécurité publique mais la Préfecture des Deux-Sèvres ne l'a pas autorisée à parler devant les caméras de France 3 Poitou-Charentes.
Elle a en revanche répondu aux questions de nos confrères de La Nouvelle République pour leur dire : "Je n'abandonne personne". La commissaire pointe du doigt le peu de marge dont elle dispose pour mettre de l'huile dans les rouages. Elle estime enfin que les policiers sont débordés de tâches administratives et que la vétusté de leurs locaux ne leur permet pas de travailler dans de bonnes conditions.