Fin annoncée des carburants moins chers en Poitou-Charentes

Ségolène Royal en avait fait un principe, Alain Rousset y voit un manque à gagner. Le non-prélèvement, par la région Poitou-Charentes, de sa part de fiscalité sur les carburants, va s'arrêter le 1er juillet. Pour un plein, comptez entre 1 et 2€50 de plus, selon le modèle de votre véhicule.

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46 millions d'Euros, voilà le montant des recettes annuelles attendues. Déjà prélevée en Aquitaine et en Limousin, la part régionale de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) va peser pour 2% environ du prix à la pompe. 

Combien cela va-t-il vous coûter ?

L'augmentation sera de 0,025 € par litre, quel que soit le carburant. La facture sur un plein varie bien sûr en fonction de la capacité de votre réservoir.
D'après nos calculs, si vous possèdez une petite voiture (45l), comptez 1€10 de plus, une voiture récente standard (60l) 1€50, un 4X4, ou une camionnette (95 litres), 2€25.

Le clash Royal / Fountaine

L'ex-région Poitou-Charentes avait cessé de prélever cette taxe en 2008, à l'initiative de Ségolène Royal. A l'époque, la nouvelle présidente voulait donner un coup de pouce au monde rural et ses habitants, aux moyens souvent plus modestes, et aussi plus dépendants de leurs voitures.
Son vice-président aux finances, Jean-François Fountaine, était lui très opposé à ce choix, "coûteux" pour les finances régionales. Une ligne de rupture qui conduira à sa démission du conseil régional, à son entrée en dissidence et à une inimitié encore d'actualité aujourd'hui.

Un choix budgétaire nécessaire

Le contexte financier actuel laisse peu de place au maintien d'une telle mesure. Dès l'annonce de la fusion avec l'Aquitaine et le Limousin, Jean-François Macaire, alors successeur de Ségolène Royal, avait prévenu que, pour des raisons d'harmonisation, d'équité, cette exception ne pourrait perdurer.
Puis sont venues les révélations sur la gestion budgétaire de l'ex-région Poitou-Charentes. Face à la nécessité d'assainir et d'équilibrer les comptes de la nouvelle grande région, Alain Rousset va soumettre au vote du conseil régional ALPC, ce vendredi, le prélèvement de cette taxe, avec un entrée en vigueur dès le 1er juillet 2016, générant 23 millions d'euros supplémentaires de recettes pour le budget de cette année.



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