Le tribunal administratif de Poitiers a rendu sa décision. Le juge des référés donne raison à l'Association pour la Gratuité du Pont de l'Île d'Oléron qui conteste le référendum du 25 septembre. Le Conseil départemental annonce qu'il fait appel de cette décision.
C'est une nouvelle victoire pour l'Association pour la Gratuité du Pont de l'Île d'Oléron. Le tribunal administratif de Poitiers vient de lui accorder le référé qu'elle demandait. En clair, la justice décide que le périmètre déterminé par le conseil départemental de Charente-Maritime pour organiser ce référendum ne doit pas être limité aux seuls Oléronnais.Pour le président de l'AGPIO, Michel Rivault, cette décision est évidemment "une satisfaction" : "le département s'acharne à vouloir tenir un référendum sur un périmètre qui n'est pas le bon".
Satisfaction également pour le maire de Marennes. Sur son site internet, Mickaël Vallet s'est félicité que malgré "la mobilisation par le Président du Conseil Départemental d’une ribambelle d’experts qu’on nous a présenté comme « qualifiés , (cela) n’aura pas empêché le juge de constater que le pont est aussi relié au continent."
La balle est désormais dans le camp du Conseil Départemental. En fin d'après midi, par la voie d'un communiqué, le président de l'Assemblée Dominique Bussereau a fait savoir qu'il fait appel de la décision du TA de Poitiers et que "naturellement, la consultation ne pourra se tenir le 25 septembre prochain".
En juin dernier, l'AGPIO avait déjà demandé - et obtenu- en justice l'annulation de la consultation des habitants au motif que la dernière partie de la question était mal formulée.