Le procès des trafiquants présumés de drogue continue de se dérouler au tribunal de Grasse. Mardi, les forces du GIPN ont été mobilisées pour assurer la sécurité de l'un des prévenus.
Ce dernier est accusé par ces anciens camarades de deal d'être une "balance". Frédéric a été mis à l'écart des autres trafiquants présumés et des policiers du GIPN ont été mobilisés pour assurer sa sécurité.
Ex-employé dans l'hôtellerie de luxe, il avoue avoir effectué plusieurs voyages et convoyé des centaines de kg de résine de cannabis. À la barre, il charge les trois autres prévenus. Selon lui, ces derniers sont complices et associés à part égales dans ce trafic. L'avocat d'un des trois prévenus rappelle le fait que "cette personne n'est pas un témoin. C'est un mis en examen qui a le droit de mentir et cette personne en use et en abuse."
Le jugement prononcé mardi prochain
Au troisième jour du procès, le juge tente toujours de définir les rôles exacts des interlocuteurs. Si l'un d'entre eux dit n'avoir été que l'ouvreur, les deux autres nient être les chefs de bande d'un réseau très fructueux, dans lequel 5 tonnes de cannabis auraient été importés du Maroc en passant par l'Espagne. Au troisième jour de procès, le parquet doit établir ses réquisitions. Le jugement doit être prononcé mardi prochain.