7 policiers de la brigade anti-criminalité du nord de Marseille ont été écroués et 5 autres placés sous contrôle judiciaire, après leur mise en examen vendredi soir. Dans la foulée, Manuel Valls dissout l'équipe jour de la Bac.
Il avait prévenu qu'il serait "extrêmement sévère". Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a suspendu vendredi 5 octobre les douze policiers de Marseille mis en examen dans une affaire de corruption.
Le ministre de l'Intérieur a également prononcé la dissolution de l'équipe de jour de la BAC Nord, à laquelle appartiennent ces fonctionnaires, ainsi que tous ceux qui ont été entendus comme témoins dans cette affaire.
"Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d'une exceptionnelle gravité" et "s'ils sont avérés", ils "portent atteinte à l'honneur et à la probité dont doivent être porteurs celles et ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens", a expliqué l'Intérieur dans un communiqué.
7 écroués, 5 placés sous contrôle judiciaire
Au total, 12e fonctionnaires de police de la brigade anti-criminalité du nord de Marseille, sont soupçonnés d'avoir volé et extorqué de l'argent et de la drogue à des dealers. Ils sont passibles de 20 ans de réclusion.13 policiers avaient été placés en garde à vue depuis mardi et 15 ont été entendus librement par 30 enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Soit au total 28 membres de l'équipe de jour de la BAC Nord, qui compte 70 personnes en tout, ayant aussi une équipe de nuit. Les mis en cause sont âgés de 25 à 50 ans environ et le plus gradé est brigadier-chef.