Le 13 juillet dans le camp militaire de Canjuers (Var), ce jeune homme, âgé de 19 ans, conduisait un véhicule blindé léger qui s'était retourné au cours d'un exercice, causant la mort d'un brigadier-chef de 26 ans.
Un militaire mis en cause dans l'accident d'un véhicule qui avait fait un mort, le 13 juillet dans le camp de Canjuers (Var), a été relaxé lundi par le tribunal chargé des affaires militaires à Marseille.
Ce jeune homme, âgé de 19 ans, était renvoyé devant le tribunal pour homicide involontaire. Le 13 juillet dans le camp militaire de Canjuers, il conduisait un véhicule blindé léger qui s'était retourné au cours d'un exercice, causant la mort d'un brigadier-chef de 26 ans.Deux autres soldats avaient été blessés. La peine encourue était de sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.
La mère de la victime ne demandait pas de dommages et intérêts
Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis à son encontre, estimant que le défaut de maîtrise du véhicule s'accompagnait d'une vitesse excessive. Selon le rapport d'expertise, le militaire roulait à 60 ou 65 km/h.
L'avocat du chauffeur, Me Jean Boudot, a estimé que cette relaxe était "juste". Il avait plaidé la relaxe de son client, qui n'était "pas un casse-cou", avait-t-il dit, faisant état de ses "très bons états de services". La mère de la victime, qui s'était constituée partie civile afin de pouvoir s'exprimer à l'audience, ne demandait pas de dommages et intérêts, précisant même que la victime ne portait pas sa ceinture de sécurité au moment de l'accident. "Mon fils était juste et n'aurait pas voulu qu'on s'acharne (contre son camarade)", a-t-elle souligné.