Le prince Albert de Monaco et sa femme Charlène pourraient recevoir 360.000 euros après la publication d'un article le 3 juillet 2011 suggérant que leur union était un mariage arrangé. Le journal anglais a admis sa responsabilité.
Le prince Albert de Monaco et sa femme Charlène ont trouvé un accord avec le journal britannique Sunday Times qui s'est engagé à leur verser des dommages et intérêts après la publication d'un article suggérant que leur union était un mariage arrangé, a annoncé mardi l'avocat du prince. L'arrangement a été validé par la Haute cour de justice de Londres.
L'article incriminé est paru le 3 juillet 2011 - deux jours après leur mariage - et était titré "La malédiction des Grimaldi", selon Mark Thomson, l'avocat du couple princier Le journal y affirmait que le prince Albert avait confisqué le passeport de sa femme à l'aéroport de Nice pour l'empêcher de fuir Monaco. L'article ajoutait que Charlène, ayant appris peu temps avant ses noces l'existence d'un troisième enfant du prince, conçu hors mariage, ne désirait plus se marier. Pour sauver les apparences, elle aurait convenu d'un arrangement, s'engageant à s'unir au prince Albert pendant une durée déterminée moyennant une compensation financière.
Le Sunday times a présenté ses excuses
"Aucune de ces allégations n'est vraie", a déclaré Mark Thomson au juge de la Haute cour David Eady. L'avocat a ajouté que le journal, propriété de Rupert Murdoch, avait admis saresponsabilité ainsi que le caractère diffamatoire de ses propos. Il a ajouté que le Sunday Times avait présenté ses excuses et avait confirmé le versement de dommages et intérêts au couple, ainsi que la prise en charge de leurs frais de justice.
La Haute cour a indiqué que la somme devait encore être évaluée. Le Guardian évoquait de son côté un montant de 300.000 livres (360.000 euros). Rupert Earle, l'avocat de Times Newspapers Ltd -qui détient le Sunday Times- a également présenté ses excuses au couple pour le désagrément causé.
Le couple princier n'était pas présent à l'audience.