Sondage électoral à Monaco: enquête sur des violations de la protection des données personnelles

Une enquête pour violations de la protection des données personnelles est sur le point d'aboutir à Monaco, après des plaintes de citoyens monégasques sondés en juin par l'institut Opinion Way sur leurs opinions politiques,

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Douze plaintes ont été enregistrées à partir du mois de juin, quelques jours après le sondage, selon la Commission de contrôle des informations nominatives (CCIN, équivalent de la Cnil en France).
"Nous avons mené une enquête et avons réuni suffisamment d'éléments" permettant de montrer qu'il y a eu "violation de différentes dispositions relatives à la protection des données personnelles" confirme Caroline Porasso, secrétaire générale de la CCIN.
Les personnes interrogées sur la vie des institutions monégasques et sur leurs opinions concernant certaines personnalités de la Principauté n'ont "pas été contactées en fonction de leur appartenance politique, mais bien parce qu'elles faisaient partie des listes électorales et qu'elles n'étaient pas sur liste rouge", a précisé Mme Porasso.
Saisi, le parquet général monégasque a ouvert une enquête pour remonter jusqu'aux commanditaires de ce sondage lancé en pleine campagne électorale, qui s'est avérée d'une virulence inédite dans la ville-Etat, motivant des accusations d'atteinte à la vie privée et de diffamation assorties de plaintes en justice.
Les élections parlementaires du 10 février ont finalement été remportées par "Horizon Monaco", une alliance de conservateurs et de centre-gauche qui a renversé la majorité précédente et occupera désormais 20 des 24 sièges du Conseil national (parlement).
Dans un communiqué transmis jeudi, le procureur général Jean-Pierre Dreno a indiqué que l'enquête avait "nécessité une demande d'entraide adressée au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris pour des investigations diligentées sur le territoire français". "Les résultats de ces investigations (...) ont conduit à diverses auditions à Monaco les 12, 13 et 14 février 2013 de personnes susceptible  d'être à l'origine de ce sondage" et que l'enquête "devrait être prochainement achevée", a-t-il précisé.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information