Les deux hommes interpellés jeudi dernier à Marignane et celui arrêté le lendemain à Saint-Cyr-sur-Mer ont été mis en examen par un juge antiterroriste de Paris pour association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste.
Tout laisse à penser que les trois apprentis terrroristes présumés allaient commettre un attentat très prochainement. Peut-être le 10 mars mais le lieu n'a pas pu été précisé par les enquêteurs. Les trois nient en avoir eu l'intention.
Saisie importants de composants dangereux.
Les policiers du renseignement intérieur accompagnés par ceux du Raid ont saisi 50 grammes de TATP, un explosif très puissant et 150 kilogrammes de nitrate et 2 litres d'acétone
Des produits qui correctement combinés font des explosifs capables de provoquer des dégâts dans un rayon de plusieurs centaines de mètres selon le procureur de la république de Paris François Molins.
Les trois hommes mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes risquent 20 de prison.
Les trois hommes ne se cachaient pas
Ils ne prenaient aucune précaution dans leurs agissements ni sur internet ni dans leur voisinage.
Le procureur, François Molins a concédé que ce "projet terroriste" n'était peut-être pas "déterminé à ce stade".Le profil de ces djihadistes présumés, tout comme leur comportement, peut surprendre. Un seul avait un passé judiciaire de droit commun.
Ils agissaient sans réelle discrétion se mettant en scène sur Facebook, envoyant un mail de menaces à la maison Blanche et pour l'un d'eux en brandissant un drapeau avec la "chahada",la profession de foi des musulmans sur le toit de sa maison.
Amateurisme apparent selon François Molins
cet amateurisme apparent n'occulte en rien leur capacité à passer à l'acte. "Vous savez, dans d'autres matières, notamment en droit commun,on a aussi des jeunes qui passent du jeu vidéo playstation à des attaques à l'arme lourde", a-t-il dit, assurant, qu'encore plus depuis Merah, il n'y avait pas "de profil-type du jihadiste radicalisé sur le territoire français".
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La conférence de presse du procureur de Paris en images
