Le Président de la région dit ne pas avoir été au courant du caractère frauduleux des subventions du Conseil Régional.Dans ce procès le Conseil Régional s'est constitué partie civile. Michel Vauzelle a tenu à témoigner pour défendre l 'honneur de la Région
Michel Vauzelle est resté pendant deux heures à la barre. " Il est de mon devoir de défendre l'honneur la Région et de demander réparation puisqu'il s'agit de l'argent du contribuable" a -t-il déclaré.
Michel Vauzelle n'a pas hésité à prononcer le mot "corruption" rappelant qu'il avait retiré à Sylvie Andrieux la délégation de vice-présidente du conseil régional chargée de la politique de la ville.
"En arrivant à la Présidence de la Région" (1998) a -t-il poursuivi " j'ai découvert un système qui pouvait laisser courir quelques bruits"
Autre phrase rapportée par L'AFP :" "il est impossible que le président soit humainement tout-puissant concernant les détails des dossiers de subventions"
Pour lui rien ne lassait penser que les associations auxquelles étaient versées les subventions du Conseil régional étaient fictives.
Au côté de Sylvie Andrieux 21 autres personnes comparaissent dans ce procès.
Des associations toutes situées dans la circonscription de Sylvie Andrieux (13e et 14e arrondissement de Marseille). La députée socialiste est jugée pour détournement de fonds publics à destination d'associations présumées fictives, un délit passible de dix ans de prison et 150 000 euros d'amende.
L'enquête avait été ouverte à la mi-2007 après le signalement par Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l'économie, de flux financiers suspects entre juin 2005 et janvier 2007 sur les comptes d'associations et de sociétés de BTP installées dans les quartiers nord de Marseille.