Les Roms installés sur la rive gauche du Var ont commencé à quitter les lieux, le vendredi 17 mai au matin. Is n'ont toujours pas eu d'opportunité de relogement.
Jeudi 16 mai à minuit. C'est la date butoir qu'avait fixé le tribunal administratif de Nice aux Roms installés sur les rives du Var pour quitter le campement.
Si la rive droite du fleuve est vide depuis plusieurs jours, des familles et des enfants installés de l'autre côté du Var étaient toujours sur place le 17 mai au matin. Tous savent qu'ils peuvent être expulsés à tout moment par la force publique, alors nombre d'entre eux a décidé de rassembler leurs affaires et de quitter les lieux pour une destination inconnue. Aucune opportunité de relogement ne leur a été proposée.
En effet, la décision de justice niçoise, contrairement à celle de Lyon, n'a pas enjoint le préfet de reloger les familles. Pourtant, la circulaire du 26 août 2012 relative à « l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites » oblige les autorité à reloger les familles. Mais pour cela, il faut pour cela que ces personnes soient en situation régulière et qu'elles offres des gages d'intégration, comme la scolarisation des enfants. D'après la préfecture de Côte d'Azur. Des critères que rempliraient seulement deux familles.
Interviews: Angel; Mihaela; Cathy lipszyc, Amnesty International; Nicole Scheck, Asso Droit au logement
Reportage: B.Persia; L.Collet; G.Giordano
Reportage sur le camps de Roms installé sur la rive droite du Var
Reportage: P.Varnier, JC.Routhier, B.Mariani