"Quelle place le noir et blanc occupe-t-il aujourd’hui ? Réalisme ou fiction, poésie, abstraction ou pure nostalgie ? "
François Hebel directeur des Rencontres pose la question. Diversité des réponses en exposition.
"En décidant de consacrer radicalement l’édition à cette forme esthétique, de vraies perles se sont alors offertes à nous, des découvertes bien sûr, des créations inédites d’artistes consacrés, et des trésors du passé. Beaucoup de ces expositions sont de véritables événements, sous la forme d’installations conceptuelles, d’albums, de tirages classiques et bien sûr des exceptions en couleur."
Tout est dit. Ecrit plutôt ou presque dans la présentation de François Hebel, un temps à l'agence Magnum, homme d'aujourd'hui venu d'un temps "argentique " d'avant le numérique et des "échelles de gris" propres au Noir et Blanc qui formaient la rétine, un professionnel à la distance suffisante pour proposer d'aller voir aujourd'hui ce que peut être une photo en Noir et Blanc.
Il écrit : " Le statut du photographe, qu’il soit artiste, amateur ou professionnel, sa relation au sujet, au modèle ou tout simplement à la création, sont transformés par la disparition du mystère du révélateur et de l’artisanat de la chambre noire. (...)
Ceux qui ont connu l’époque de la suprématie des gris verront peut-être que la libération des genres, souvent prônée à Arles, permet un programme noir et blanc différent de ce qu’il aurait été il y a vingt ans. La réaction des jeunes générations qui n’ont pas connu ce prisme est intéressante."
Comme chaque année depuis 44 éditions, plusieurs lieux de la ville sont investis. Plusieurs dizaines de photograghes exposés ainsi que des colloques, des stages sont proposés. le programme