Brignoles : Réactions et commentaires après l'élection du candidat du Front national

Le candidat du Front national a remporté l'élection cantonale partielle de Brignoles (Var) avec 53,9% des voix, un scrutin qui a vu l'échec du front républicain en dépit d'une mobilisation plus importante.

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Le ministre du Travail Michel Sapin : Un rappel à l'ordre pour tous :


La victoire du Front national à la cantonale partielle de Brignoles (Var) est "un rappel à l'ordre pour tous", UMP et gouvernement, a déclaré le ministre du Travail Michel Sapin, ajoutant qu'il fallait pour la gauche "entrer dans le temps des résultats".
"Il y a d'abord un rappel à l'ordre pour celui qui est au deuxième tour, je veux dire pour la droite", a-t-il indiqué sur RTL, en rappelant les propos de l'ancien Premier ministre François Fillon, qui avait renvoyé le PS et le Front national dos à dos en matière de "sectarisme".
"Quand on ne fait plus de différence, si ce n'est celle du sectarisme entre tel et tel, je cite Fillon, à ce moment-là, on ne met pas de digue, on ne fait pas ce qu'il faut pour que ceux qui sont républicains (...) votent pour vous", a-t-il estimé.
"Il y a du rappel à l'ordre pour nous, qui sommes au pouvoir et qui sommes comptables de la situation d'aujourd'hui" même si cette situation "tire ses racines des politiques d'hier", a-t-il également déclaré.
"Il nous faut absolument (...) entrer dans le temps des résultats, les Français nous demandent maintenant des résultats", a-t-il ajouté.
Selon le ministre, "des résultats, pour les gens, c'est simple, ce n'est pas un pourcentage, ce n'est pas un pourcentage de déficit, (...) ce n'est même pas une balance commerciale, (...) c'est le chômage".

Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée : "ça ne marche pas" :


Le Front républicain, pour faire barrage à l'extrême droite, est-il mort? a demandé France 2 au député. "Il est aux urgences, au minimum", a-t-il répondu.
"Ca ne marche pas d'abord parce que les électeurs sont des adultes et n'aiment pas les consignes de vote",  "parce que la droite passe son temps à expliquer que le Front national, c'est moins pire qu'un socialiste sectaire", a-t-il ajouté en allusion à François Fillon appelant à voter "pour le mois sectaire" en cas de duel FN-PS.
"Ca ne marche pas, mais il faut comprendre que le FN n'est pas un parti comme les autres", "toutes ses réponses sont des problèmes en plus pour le pays" : sortie de l'Euro, retraites...
Il a souhaité que la gauche s'interroge "sur une façon plus exemplaire de faire de la politique, beaucoup plus implacable avec ceux qui trichent" et aussi "plus empathique avec ceux qui souffrent". "On a des progrès à faire", a dit l'élu de l'Essonne.

Premier secrétaire du PS Harlem Désir : Impérieuse nécessité" de rassembler la gauche là où le FN est fort :


Le Premier secrétaire du PS Harlem Désir a déploré la victoire du candidat FN à la cantonale partielle de Brignoles (Var), "qui rappelle à la gauche l'impérieuse nécessité de son rassemblement dans les territoires" où
le parti d'extrême droite est fort.
"Comme cela était malheureusement prévisible à la suite des résultats du premier tour dimanche dernier, le FN emporte ce soir le canton de Brignoles. Il ne devient pas pour autant, et loin de là, le premier parti de France comme l'ont clamé ses dirigeants cette semaine", a écrit Harlem Désir dans un communiqué.
"Il confirme cependant son enracinement dans un canton qu'il avait déjà emporté en 2011", poursuit-il.
"La gauche a été responsable en appelant à faire battre le Front national : dans les principaux bureaux de vote de gauche du canton, la candidate UMP arrive devant le candidat du Front national", relève Harlem Désir.
Mais "ce résultat rappelle à la gauche l'impérieuse nécessité de son rassemblement dans les territoires où le FN a réalisé des scores élevés dans les scrutins présidentiel et législatif", conclut-il.

Jean-François Copé : Président de l'UMP : Résultat d'une "gestion désastreuse" de la ville par le PCF et du pays par la gauche :


Jean-François Copé a affirmé à l'AFP que la victoire du Front national à l'élection cantonale de Brignoles (Var) était le résultat d'une "double peine: la gestion désastreuse de la ville par les communistes" et "la gestion calamiteuse de notre pays par la gauche".
"Je donne donc rendez-vous aux électeurs de Brignoles pour les municipales (en 2014) où notre candidate, la députée Josette Pons, portera les couleurs d'une droite décomplexée qui viendra donner un nouvel élan à cette ville sinistrée par les ravages de la politique de la gauche", a ajouté M. Copé.

La présidente du FN Marine Le Pen a salué cette victoire :


La présidente du FN Marine Le Pen a salué cette "victoire", assurant qu'elle signifiait "la mort du front républicain", la gauche, éliminée dès le premier tour, ayant appelé à "faire barrage" au FN, donc à voter pour la candidate UMP.

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon : Une mauvaise nouvelle pour la République :


La victoire du candidat Front national à la cantonale partielle de Brignoles est "une mauvaise nouvelle pour la démocratie et pour la République", a commenté le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon sur BFM/LePoint/RMC.
Ce résultat "s'il s'avérait être vrai", "c'est une mauvaise nouvelle pour la démocratie et pour la République et je considère qu'à partir de maintenant chacun doit en mesurer profondément la gravité", a déclaré le ministre, interrogé juste avant l'annonce des résultats, alors que le FN fêtait déjà sa victoire.
"Cette affaire, qui nous mine de l'intérieur, c'est quel avenir pour la France? Sortir de l'euro? Désigner en permanence des boucs émissaires? Celui qui vient de perdre son emploi? Ou celui qui est d'une autre religion que la nôtre ou d'une autre couleur de peau?", a-t-il continué.
Pour lui, "c'est la France qui périclite, c'est la France sans avenir, c'est un grand danger pour nous tous". "Ce n'est pas la bonne voie à emprunter", a-t-il dit, "donc tous ceux qui veulent une autre voie doivent maintenant redoubler d'efforts".
Evoquant les élections européennes de 2014 où il sera tête de liste dans le sud-est, région où est située  Brignoles et où le FN "est le plus fort", le ministre a estimé qu'"il faut qu'il y ait un engagement fort et de personnalités politiques qui sont connues (...) et qui engagent aussi évidemment une action gouvernementale".
Interrogé sur son avenir après le scrutin et sur un éventuel départ du gouvernement, M. Peillon a souligné que "ce n'est pas moi qui nomme les ministres", mais a assuré que "si je peux continuer mon action pour l'école je le ferai avec le plus grand plaisir".
"Mener le combat des valeurs, c'est l'honneur des politiques," a estimé le ministre.

Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : Expression d'un malaise", pas d'une adhésion aux propositions :



Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes, a estimé que la progression du Front national n'était pas due à "une adhésion aux propositions du FN", mais qu'elle était "l'expression d'un malaise" des Français.
Interrogée lors de l'émission "C Politique" de France 5 sur la montée du FN dans les sondages, et avant que ne soit connu le résultat de la cantonale partielle de Brignoles (Var) où s'affrontaient un candidat FN et une
candidate UMP, Mme Royal a jugé que ce n'était pas le résultat "d'une adhésion aux propositions du FN".
"C'est  l'expression d'un malaise, d'une rupture identitaire, d'une angoisse sur le futur", a poursuivi la candidate PS à la présidentielle de 2007.
Pour elle, il y a une question de valeurs, de réassurance par rapport "à ce qui se passe", au moment où "le monde vit des tumultes".
Plus généralement, Mme Royal a estimé que le "climat" actuel était "assez tendu" et avait "besoin d'apaisement". "Il y a une inquiétude par rapport au futur (...) il faut que chacun retrouve une perspective d'avenir (...) il faut la confiance et elle n'est pas revenue, mais elle est proche", a-t-elle jugé.
Mme Royal a estimé qu'il y avait pour le gouvernement "un effort d'explication puissant à mener" pour montrer aux Français que "les efforts (sont) équitablement répartis". "Il faut donner des preuves de la juste répartition des efforts et le droit individuel à la réussite."

Luc Chatel, vice-président délégué de l'UMP, ancien ministre, sur I-Télé :


"C'est une alerte (...) mais c'est une alerte que je veux relativiser, alerte d'abord pour le gouvernement, parce que le candidat soutenu par la majorité n'était pas présent au 2ème tour alors que c'est un canton historiquement très à gauche. Deuxièmement,c'est aussi une alerte pour l'ensemble de la classe politique. Ce n'est pas une bonne nouvelle qu'un candidat FN soit élu. Mais à "relativiser" parce que "c'est un canton très particulier. Le FN avait remporté cette élection il y a deux ans. Ce n'est pas une poussée historique comme je l'ai entendu. On sait ce qu'est une élection partielle, avec un vote contestataire et une participation de moins de 50%".

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, sur RMC/BFM TV :


"Ce n'est pas anodin. (...) Cela mérite attention, mais ce n'est pas non plus un test représentatif", et "c'est malgré tout la suite d'une politique qui exaspère les Français. François Hollande leur a beaucoup menti pendant la campagne présidentielle. Il leur a promis des choses comme +on va faire payer les riches et du coup tout ira mieux+ puis forcément cela ne s'est pas passé comme cela". "(Mais) je ne veux pas dire que ce n'est de la faute que des uns ou des autres, il faut dire aussi que c'est une candidate UMP qui a été battue." "Les électeurs n'attendent plus de consignes de vote, les électeurs attendent qu'on leur donne des espérances, des perspectives".Le FN est une "menace" et suivre Marine Le Pen tient du "suicide politique".

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, sur France-Info :


"Le parti socialiste et le gouvernement ont beaucoup mis du leur pour parvenir à cette victoire du FN. (...)Quand on envoie des feuilles d'impôts et que des Français qui n'avaient jamais payé d'impôt sur le revenu se retrouvent avec des centaines d'euros à payer d'ici la fin de l'année c'est une bonne surprise", a-t-il ironisé.
"Quand la semaine du second tour on propose au Conseil des ministres une loi Taubira pour exonérer de prison ceux qui sont condamnés à des peines allant jusqu'à cinq ans ou la suppression des peines planchers contre les multirécidivistes, on donne un petit coup de main à tout cela", a-t-il poursuivi.
M. Estrosi veut cependant aussi faire son "autocritique". A l'UMP "nous avons quelques petites divisions internes qui s'affichent, ce n'est pas le meilleur signe à donner" et le parti "n'a pas encore réussi à stabiliser ses idées, son projet pour demain".
Les électeurs ayant voté FN "viennent de la gauche, pour la plupart sans doute de l'UMP", a-t-il reconnu, estimant qu'ils "sont excédés par ces coups de semonce qu'ils n'arrêtent pas de recevoir".

Pour le secrétaire national du PS Jean-Christophe Cambadélis, pour construire ce front, "il faut être deux. Pour l'instant, seul le PS le porte". 
Ce front était "un leurre", a tranché l'UMP Rachida Dati.
Au niveau de l'action gouvernementale, "il faut se ressaisir, reprendre nos marqueurs", a exhorté Stéphane Le Foll.
Malaise à l'UMP: "Nous risquons d'être réduits à un parti de la division et de notables déconnectés", a averti Mme Dati, alors que l'UMP est encore engluée dans  ses querelles de leadership.
Voix discordante, M. Cambadélis voit arriver "le tripartisme" en France.
"Il va un peu vite en besogne", tempère le politologue Philippe Braud. "Une cantonale, ça ne sert pas à grand chose, alors les gens se défoulent". "Mais, note-t-il, "aux européennes, cela risque d'être la même chose. Par ailleurs, le succès entraîne le succès" et les perspectives municipales des frontistes sont donc augmentées.
Pour l'universitaire Alexandre Dezé, spécialiste de l'extrême droite, "le FN est peut-être le premier parti dans les sondages mais certainement pas dans la réalité politique".
"Tout se passe bien dans ses bastions - le Var en est un - mais c'est plus compliqué ailleurs", dit-il dans Les Inrockuptibles, en pointant notamment, comme M. Braud, des difficultés à constituer des listes municipales vu la pénurie de cadres.

Jean-Marc Ayrault : Premier Ministre : la "responsabilité" des dirigeants de l'UMP est "extrêmement importante" (Ayrault) :


Jean-François Copé a invité Jean-Marc Ayrault à "reprendre ses esprits" après sa mise en cause de l'UMP dans la victoire du FN à la cantonale de Brignoles (Var). Dans une déclaration à l'AFP, le président de l'UMP a lancé: "J'invite le Premier ministre à reprendre ses esprits, le résultat de Brignoles est d'abord une sanction d'une gestion désastreuse au niveau local et calamiteuse au niveau national". 

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière : Un coup de pied dans la fourmilière

 

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a estimé que la victoire du Front national à la cantonale partielle de Brignoles (Var) était "plus que regrettable mais pas surprenante", évoquant "un coup de pied dans la fourmilière" de la part des électeurs.
Ce résultat n'est "malheureusement pas une surprise", a commenté M. Mailly sur RFI, en ajoutant à propos du FN que "ce type d'idéologie naît de la difficulté, de la misère".
"A partir du moment où les gens considèrent que les problèmes de pouvoir d'achat, les problèmes d'emploi, pour eux et pour leurs enfants, ne sont pas réglés, c'est une forme de coup de pied dans la fourmilière", a-t-il dit, en jugeant ce résultat "plus que regrettable mais pas surprenant".
Jean-Claude Mailly a ajouté que "ce qui ne sort pas socialement sort politiquement à un moment donné". "L'austérité est suicidaire, socialement, économiquement et politiquement", a-t-il dit.

Le Parti de gauche incrimine gouvernement, droite, médias :


Le Parti de gauche, coprésidé par Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le Front national, victorieux à la cantonale de Brignoles (Var), avait tiré profit de la politique d'austérité du gouvernement, de la droite et d'une "Lepenmania de certains médias".
Relevant que cette victoire "a eu lieu dans un canton très particulier qui faisait déjà partie des seuls deux cantons déjà emportés par le FN en 2011", le PG estime cependant, dans un communiqué, "indiscutable que ce dernier a progressé en pourcentage et en voix. Pour les militants antifacistes du Parti de gauche, la victoire de l'extrême droite est toujours une catastrophe".
"La vérité c'est que le FN profite de la politique d'austérité d'un gouvernement qui met ses pas dans ceux de Sarkozy, désespérant ainsi l'électorat qui s'est mobilisé pour l'élire", commente le PG.
"La vérité c'est que le FN profite de la stigmatisation de +l'autre+, en ce moment les Roms, depuis Estrosi jusqu'à Valls".
"La vérité c'est que le FN profite de la banalisation de ses idées par la droite, qui lui court derrière". "La vérité c'est que le FN profite d'une Lepenmania de certains médias".
"Le Front de gauche doit plus que jamais proposer une alternative claire, dénuée de toute ambiguïté vis à vis de la politique d'austérité et au profit des plus riches du gouvernement. C'est la feuille de route que nous nous sommes collectivement fixée, seule à même de faire resurgir l'espoir à gauche. L'inverse serait catastrophique
pour notre pays car ce n'est ni le PS ni a fortiori l'UMP qui nous tireront d'affaire
", conclut le PG, partenaire du PCF au Front de gauche, et qui est en désaccord en ce moment avec lui sur la stratégie d'alliance aux municipales.

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT : Le FN mène à "une impasse économique et sociale" :



Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a jugé que la victoire du Front national à la cantonale partielle de Brignoles (Var) constituait "une alerte profonde", ajoutant que "le FN nous emmène dans l'impasse
économique et sociale
".
"Le Front national grandit sur les peurs et la défiance (...) et on perçoit un terreau favorable", a déclaré Laurent Berger sur le site internet des Echos.
Selon le numéro un de la CFDT, le résultat du Var est "une profonde alerte". Il faut "amener des résultats  concrets aux salariés et aux citoyens" et il faut "dire ce qu'est le Front national, qu'il nous emmène dans une impasse économique et sociale", a-t-il ajouté. "C'est un danger pour notre société, pour l'économie et les salariés".
Laurent Berger a reconnu que le parti de Marine Le Pen "a investi le terrain social".
"On les voit de temps en temps aux portes des entreprises souvent avec un discours extrêmement démago", a-t-il dit.
"Le FN n'a pas de programme crédible, il faut le dire", a-t-il insisté, invitant les politiques à ne pas se placer uniquement sur "le terrain des valeurs".

Le président des députés socialistes Bruno Le Roux : le front républicain, "seule possibilité" bien que "difficile" :


Le président des députés socialistes Bruno Le Roux a déclaré lundi à l'AFP que le front républicain pour faire barrage au FN restait "la seule possibilité" bien que cela devienne "difficile" avec une UMP "vacillante sur ses valeurs".
Pour M. Le Roux, paraphrasant Churchill, le front républicain est "la pire des choses à l'exception de toutes les autres", a-t-il indiqué au sujet de la victoire du candidat FN face à l'UMP à la cantonale de Brignoles (Var).
"Je ne me vois rien faire d'autre que d'appeler sur un second tour à voter pour le candidat qui est issu du camp républicain", a martelé à l'AFP l'élu de Seine-Saint-Denis, en précisant: "Encore faut-il que ce soit quelque chose que l'on arrive à expliquer et qui puisse être partagé".
"Aujourd'hui expliquer que le candidat de l'UMP est le candidat qui permet de faire la digue par rapport au Front national, ça devient difficile quand un certain nombre de leaders ont les propos qu'ils ont tenus ces temps", a-t-il poursuivi en référence à François Fillon qui a appelé début septembre à voter "pour le moins sectaire" en cas de duel FN-PS.
Alors que pour le porte-parole des députés PS Thierry Mandon le front républicain est "aux urgences", M. Le Roux demande à l'UMP d'"assumer clairement" ce front en vue des prochaines échéances électorales, sans "aucune connivence" ou "compromis" du PS avec l'UMP, a-t-il souligné.
Sinon comment justifier le front "à nos électeurs quand ce +partenaire+ est lui-même vacillant sur ses valeurs et sur ce principe de la digue républicaine?", a-t-il interrogé.
Pour éviter la configuration de Brignoles et "ne pas disparaître" des seconds tours, "il faut de l'unité et de la cohérence et nous (les différents partis de gauche, ndlr) manquons singulièrement des deux depuis plusieurs mois", selon lui.


 

 

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