Tricastin: de 6 mois à 1 an avec sursis requis au procès de 29 militants de Greenpeace

Jugés en correctionnelle à Valence pour s'être introduits en juillet dernier sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin, les 29 militants étaient poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion" après leur interpellation et une plainte d'EDF.

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Les prévenus, de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, étaient poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion" après leur interpellation et une plainte d'EDF, Des délits passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
La peine la plus lourde , un an avec sursis, a été réclamée contre le principal prévenu qui avait bousculé un gendarme lors de l'opération commando. L'homme était également poursuivi "pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail.
Le procureur Gilbert Emery a condamné le fait que ce militant, spéléologue aguerri, qui s'était encordé à 40 mètres de hauteur sur la centrale, avait "déstabilisé"un gendarme en tirant sur sa corde pour le faire descendre. A l'audience, le militaire a reconnu n'avoir pas reçu de coup et n'avoir eu aucun contact avec le prévenu.



Rappel des faits : 

A l'aube du 15 juillet, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, cadenassant des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre. Une vingtaine d'entre eux s'étaient introduits en "zone de protection renforcée"et un plus petit groupe "en zone protégée" au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à se jucher sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles.
Greenpeace avait dit vouloir "pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire". L'ONG avait raconté que  ses militants étaient entrés sur le site "le plus simplement du monde" et que vingt minutes leur avaient suffi pour atteindre le sommet des structures.

Le jugement a été mis en délibéré au 6 mars prochain
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