L'incendie, déclaré à la suite de la rupture d'une poche de métal en fusion, a pu être circonscrit dès 11h 20. Un important dispositif de pompiers s'était rendu sur place à l'aciérie d'Ascometal.
L'incendie qui s'est déclaré mardi matin dans l'usine Ascométal de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), après la rupture d'une poche d'acier en fusion (1600°), est "circonscrit", a-t-on appris auprès des pompiers.
Vers 11h20, l'incendie était "circonscrit" et aucun blessé n'est à déplorer, selon le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) des Bouches-du-Rhône.
Le sinistre a démarré vers 9h00 dans la partie de fabrication de l'acier, après "la rupture d'une poche de métal en fusion qui a libéré 50 000 tonnes d'acier en fusion"", ont expliqué les secours, qui ont dépêché "15 engins et un groupe de cadres", soit une soixantaine de personnes, pour lutter contre les flammes.
Un transformateur électrique a été touché par le métal en fusion, ce qui a provoqué l'incendie. Et le personnel travaillant dans la zone du sinistre a été évacué. Les pompiers ont procédé au plus tôt à l'inspection et la mise en sécurité des installations affectées.
L'usine Ascométal de Fos est une aciérie électrique, qui produit des brames et billettes d'acier à partir de ferrailles fondues dans un four électrique.
Ce genre d'incendie est fréquent dans les aciéries. Le dernier en date sur le site de Fos-sur-Mer remonte à 2010.
Deux enquêtes interne et judiciaire sont en cours pour déterminer les causes de l'accident. La direction exclue tout acte de malveillance.
En fonction des dégâts, l'usine pourrait subir une semaine d'arrêt technique.
La situation économique d'Arcométal en ce moment est délicate. L'entreprise a été placée la semaine dernière en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois en vue d'un éventuel repreneur.
Arcométal de Fos-sur-Mer emploie 440 salariés et 34 intérimaires.