Chaque mois d'avril, des commémorations du génocide arménien sont organisées partout en France. Hier, pour la première fois, les autorités turques ont présenté leurs "condoléances" aux familles des victimes. Pour les représentants de la communauté arméniennes, ces paroles sont encore insuffisantes.
Les Arméniens n'ont jamais oublié cette partie terrifiante de leur histoire, lorsque 1 million 200 000 d'entre eux moururent entre avril 1915 et juillet 1916 lors des déportations organisées par les turcs dirigeants de l'empire ottoman. Chaque année, des cérémonies commémoratives sont organisées partout en France.A Marseille a eu lieu ce matin une messe à l'église de Beaumont dans le 12e arrondissement, à la mémoire des victimes de ce génocide, considéré comme l'un des tout premiers du XXe siècle.
Pour la première fois, ce mercredi, le premier ministre turc avait présenté ses "condoléances" aux "petits enfants des victimes des massacres survenus sous l'empire ottoman entre 1915 et 1917".
Un premier pas vers une possible réconciliation. Le gouvernement turc n'ayant jamais retenu le terme de "génocide" à cette période tragique de l'histoire.
Mais pour la communauté arménienne, ces mots restent encore "insuffisants". C'est ce qu'explique Julien Harounian, représentant des Arméniens du Sud de la France :