Lyes Gouasmia a tué par balles et son corps retrouvé en septembre 2008 dans une voiture carbonisée à Vitrolles. Suite à certains témoignages, l'enquête portait sur le fait que des hommes de la BacNord auraient pu le "balancer" comme étant leur "indic" auprès de dealers.
a conclu la procureure du tribunal d'Aix-en-Provence.
Il n'y a eu ni mise en examen, ni témoin assisté dans l'affaire, a souligné la magistrate. Deux anciens membres de la BAC Nord de Marseille avaient été entendus en décembre 2012 sous le régime de la garde à vue dans l'enquête.Ils étaient sortis libre sans poursuite.
La partie civile a fait appel du non-lieu selon la procureurs du tribunal d'Aix-en-Provence
Des témoignages recueillis par l'IGPN
La réouverture du dossier sur éléments nouveaux avait eu lieu à la faveur de renseignements transmis par l'IGPN au moment de l'enquête sur la brigade anti-criminalité(Bac) des quartiers nord de Marseille qui nécessitaient des vérifications. Ces témoignages évoquaient la divulgation hors du milieu policier de l'identité d'un informateur de la BAC Nord qui s'avèrerait être Lyes Gouasmia, ayant préalablement dénoncé l'auteur d'un incendie de bus très médiatisé (affaire Mama Galledou). Ce document envisageait que cette divulgation soit le "fait d'éléments de la BAC Nord auprès du milieu des dealers, mécontents de la protection dont bénéficiait l'indicateur auprès de certains de leurs collègues. Cette protection les empêchait de se livrer à leurs activités de racket.
Réaction du syndicat de police, Alliance
"On se rend compte au fil du temps que tout se dégonfle et que les allégations qui ont été faites se retrouvent sans fondement. De manière plus générale, on penseque l'affaire dite de la BAC Nord prendra le même chemin", a réagi le délégué zonal d'Alliance David-Olivier Reverdy.
Plus d'une vingtaine de policiers ont été sanctionnés, dont trois révoqués, dans l'affaire de la BAC Nord, qui a été dissoute après la mise au jour de dysfonctionnements
et des soupçons de vols et d'extorsion.
Le volet judiciaire de l'affaire, distinct de celui concernant la mort de Lyes Gouasmia, reste en cours d'instruction à Marseille.